Nous revoilà sur les collines népalaises, pour une deuxième ( et dernière) " Leçon d'Etre " sur ce chemin qui mène au village. Vous qui prenez en route cette histoire, voyez-en le début dans le billet (1) de vendredi...
Je suis avec ma collègue et amie Cécilia et nous sommes entourées d'une brume épaisse, on ne voit pas à quelques mètres. Personne, devant ni derrière nous.
Nous sommes comme dans un nuage de bien être et de paix. On ne sait pas, et on ne voit pas, où nous mènera ce chemin de terre tortueux mais qu'est ce qu'on est bien !
Et puis, sorties de nulle part, arrivent des petites filles qui dévalent la pente en sens contraire et viennent vers nous. Jupes plissées, noeuds rouges dans leurs cheveux : ce sont des écolières. Nous apprendrons plus tard qu'elles font deux heures à pied à l'aller puis au retour pour se rendre à l'école.On s'arrête, on baragouine quelques mots d'english. "School, OK, good, go...".
Mais voilà : les fillettes ne veulent pas continuer leur chemin. On a beau leur dire avec nos mots et nos sourires et nos gestes que tout va bien, que
" go, go, OK, go ..Ok..."
qu'il faut qu'elles continuent leur chemin vers l'école sans se faire de soucis pour nous.
Non, rien à faire.
Dans un pays civilisé ce n'est pas comme cela qu'on agit.
Le chemin c'est comme ta maison. Si un étranger y entre, tu prends le temps de t'assurer qu'il va bien et qu'il est à l'aise.
Tu ne passes pas ton chemin, non.
Alors, rien à faire, maintenant que nous nous sommes rencontrées les voilà qui remontent avec nous !
Elles veulent être sûres qu'on sera en de bonnes mains un peu plus haut, avec des adultes, avec leurs familles.
Nous sommes confondues de les retarder, mais nous voyons bien qu'il n'y a rien d'autre à faire. Les voilà qui sont nos guides et il faudra croiser un de leurs pères entrain de descendre pour qu'elles acceptent de retourner à leurs affaires.
Elles sont radieuses en nous quittant.
Non, elles n'ont certainement pas perdu leur temps, c'est ce qu'elles semblent nous signifier.
Nous restons plantées là à les voir (re)dévaler la pente en riant, toutes heureuses.
On se regarde Cécilia et moi, remplies d'admiration pour ces fillettes qui ont mis, pour toujours, des paillettes dans nos yeux.
On se dit que, oui, ces écolières là elles viennent de nous donner une sacrée leçon !
Lôlà
30 nov. 2009
27 nov. 2009
Népal, leçon d'Etre (1).
NEPAL, 1989. Nous sommes un groupe d'associations en visite "de terrain" sur des collines.
Tous venus de 20 pays voisins.
C'est très tôt, la brume emplit
les montagnes.
On a tout le temps pour arriver au village où nous passerons la journée. Sans doute deux bonnes heures de marche.
On se donne tous rendez-vous là-haut.
Mais elle, elle ne veut pas.
Elle ne peut pas.
Elle est ashmatique, elle dit qu'elle n'y arrivera pas.
Une népalaise s'approche, elle lui prend tout ce qu'elle a. Son sac, ses vêtements et aussi son découragement, je crois.
C'est elle qui portera.
Personne, jamais, ne reste en arrière, non.
On ira.
Elle ne dit rien.
Elle lui montre juste comment poser sa main sur ses épaules à elle.
Elle s'ajuste au pas lent de "l'étrangère" qu'elle rend sûr.
Qu'elle rend confiant.
Je les laisse derrière, j'avance, moi, à mon pas, avec mon amie Cécilia.A peine une heure après tout le monde, elle arrivera en haut, au village.
Elle va bien, elle n'est pas plus fatiguée que nous.
Je la vois arriver. Elle rayonne, elle jubile, c'est le plus beau jour de sa vie.
Elle n'a jamais fait cela, elle avait peur et ne pensait pas possible de le faire.
Son "accompagnante" népalaise, elle la regarde les yeux brillants, la prend dans ses bras.
Elles sont liées pour toujours.
Accueillir, accompagner.
Il y a des lieux comme ceux là où tu prends une sacrée Leçon d'Etre...
Lôlà
Tous venus de 20 pays voisins.
C'est très tôt, la brume emplit
les montagnes.
On a tout le temps pour arriver au village où nous passerons la journée. Sans doute deux bonnes heures de marche.
On se donne tous rendez-vous là-haut.
Mais elle, elle ne veut pas.
Elle ne peut pas.
Elle est ashmatique, elle dit qu'elle n'y arrivera pas.
Une népalaise s'approche, elle lui prend tout ce qu'elle a. Son sac, ses vêtements et aussi son découragement, je crois.
C'est elle qui portera.
Personne, jamais, ne reste en arrière, non.
On ira.
Elle ne dit rien.
Elle lui montre juste comment poser sa main sur ses épaules à elle.
Elle s'ajuste au pas lent de "l'étrangère" qu'elle rend sûr.
Qu'elle rend confiant.
Je les laisse derrière, j'avance, moi, à mon pas, avec mon amie Cécilia.A peine une heure après tout le monde, elle arrivera en haut, au village.
Elle va bien, elle n'est pas plus fatiguée que nous.
Je la vois arriver. Elle rayonne, elle jubile, c'est le plus beau jour de sa vie.
Elle n'a jamais fait cela, elle avait peur et ne pensait pas possible de le faire.
Son "accompagnante" népalaise, elle la regarde les yeux brillants, la prend dans ses bras.
Elles sont liées pour toujours.
Accueillir, accompagner.
Il y a des lieux comme ceux là où tu prends une sacrée Leçon d'Etre...
Lôlà
25 nov. 2009
C'est où ? C'est dans les Pyrénées orientales.
Un bon curry et un chat curieux
Le curry ? Le curry, vous le savez c'est un mélange d'épices. On le trouve en poudre ou en pâte et chaque mélange est différent.
Pas facile d'en trouver un super mais chez artisans du monde si !
En pâte ( bocal), naturel, facile d'utilisation, délicieux. Bon, si vous n'êtes pas proches d'un de leurs magasins, vous trouverez quand même ailleurs ( il faut tester, tester...). Par contre si vous avez une boutique "AdM" pas loin, vous y trouverez vos cadeaux pour Noël et au moins vous savez à qui profite votre argent
( aux petits producteurs, aux coopératives locales, etc).
Et voilà que j'ai fait du poisson au coco-curry et que ça m'a "scotchée", mes papilles toutes gagas...
C'est très simple. Il vous faut une tranche ou un filet de gros poisson ( lieu, cabillaud,...disons 500grs) que vous faites mariner plusieurs heures - au frigo- dans :
- du lait de coco ( qui recouvre le poisson )
- une cuill. à Soupe de vinaigre de cidre
- le jus d'un citron ( et zestes si affinités avec le citron)
- 3 cms de gingembre frais rapé ( j'utilise le gingembre comme de l'ail...et je le râpe avec la grande râpe verticale, manuelle, comme pour des zestes de citrons, vous voyez ??)
Ensuite dans une grande poêle:
vous faites fondre un oignon
(rouge si vous avez), avec
une Cuill. à S. de sauce tomate et 1/2 verre d'eau,
une 1/2 cuill. à soupe de curry en pâte,
une gousse d'ail hachée.
Couvrir à feu doux 5 mns, salez,
puis ajouter le poisson et sa marinade.
Cuisson tranquille, 15 mns.
Et puisqu'on est dans les épices... une autre idée...qui m'a étonnée.
J'ai mis du curcuma et du curry - en poudre, cette fois - dans l'eau de cuisson de belles pâtes aux oeufs.
Avec du beurre et un peu de sauce tomate = total délice !
J'avais aussi des olives et j'avais aussi mon chat qui vient toujours fouiner dans la cuisine.
Mais là il s'est carrément assis à table et est devenu dingue devant l'assiette d'olives. Il s'est mis à les lècher et a tenté de croquer !
( screugneugneu mes olives !!!!)
Pas facile d'en trouver un super mais chez artisans du monde si !
En pâte ( bocal), naturel, facile d'utilisation, délicieux. Bon, si vous n'êtes pas proches d'un de leurs magasins, vous trouverez quand même ailleurs ( il faut tester, tester...). Par contre si vous avez une boutique "AdM" pas loin, vous y trouverez vos cadeaux pour Noël et au moins vous savez à qui profite votre argent
( aux petits producteurs, aux coopératives locales, etc).
Et voilà que j'ai fait du poisson au coco-curry et que ça m'a "scotchée", mes papilles toutes gagas...
C'est très simple. Il vous faut une tranche ou un filet de gros poisson ( lieu, cabillaud,...disons 500grs) que vous faites mariner plusieurs heures - au frigo- dans :
- du lait de coco ( qui recouvre le poisson )
- une cuill. à Soupe de vinaigre de cidre
- le jus d'un citron ( et zestes si affinités avec le citron)
- 3 cms de gingembre frais rapé ( j'utilise le gingembre comme de l'ail...et je le râpe avec la grande râpe verticale, manuelle, comme pour des zestes de citrons, vous voyez ??)
Ensuite dans une grande poêle:
vous faites fondre un oignon
(rouge si vous avez), avec
une Cuill. à S. de sauce tomate et 1/2 verre d'eau,
une 1/2 cuill. à soupe de curry en pâte,
une gousse d'ail hachée.
Couvrir à feu doux 5 mns, salez,
puis ajouter le poisson et sa marinade.
Cuisson tranquille, 15 mns.
Et puisqu'on est dans les épices... une autre idée...qui m'a étonnée.
J'ai mis du curcuma et du curry - en poudre, cette fois - dans l'eau de cuisson de belles pâtes aux oeufs.
Avec du beurre et un peu de sauce tomate = total délice !
J'avais aussi des olives et j'avais aussi mon chat qui vient toujours fouiner dans la cuisine.
Mais là il s'est carrément assis à table et est devenu dingue devant l'assiette d'olives. Il s'est mis à les lècher et a tenté de croquer !
( screugneugneu mes olives !!!!)
24 nov. 2009
C'est où ?
Coucou !
Hier, tri de photos dont celles-ci...de Novembre 2008, chez une amie.
Bon, Alors saurez-vous deviner où c'est ?De la montagne....Et de la mer.....
Alors, une idée ???
....
Bon là un GROS indice hein ?!!
( cliquez sur la photo....)
Oui, c'est en France ou quasi...
Réponse demain avec du curry en récompense !
Lôlà
Hier, tri de photos dont celles-ci...de Novembre 2008, chez une amie.
Bon, Alors saurez-vous deviner où c'est ?De la montagne....Et de la mer.....
Alors, une idée ???
....
Bon là un GROS indice hein ?!!
( cliquez sur la photo....)
Oui, c'est en France ou quasi...
Réponse demain avec du curry en récompense !
Lôlà
21 nov. 2009
Ta dose de lumières
Ben c'est quoi ça ? Ben, c'est ta dose hebdomadaire de lumières, dans le ciel du matin de novembre.
La dernière fois c'était le 13, tu sais,
je me suis gelé les mains pour toi, sur mon balcon.
Ben revoilà novembre qui te dit :
" Bon allez, je suis pas un si mauvais bougre
que ça !!"
" C'est vrai que je suis sombre et que j'aime les longues nuits.
Mais tu le sais qu'il te faut des jours d'ombres pour que renaissent tes couleurs, Petit d'Homme..."
Ce matin, pour toi, pour moi.
Ciel rose et bleu,
plein de promesses.
Quelques caresses,
Aujourd'hui,
demain,
viens.
Lôlà
La dernière fois c'était le 13, tu sais,
je me suis gelé les mains pour toi, sur mon balcon.
Ben revoilà novembre qui te dit :
" Bon allez, je suis pas un si mauvais bougre
que ça !!"
" C'est vrai que je suis sombre et que j'aime les longues nuits.
Mais tu le sais qu'il te faut des jours d'ombres pour que renaissent tes couleurs, Petit d'Homme..."
Ce matin, pour toi, pour moi.
Ciel rose et bleu,
plein de promesses.
Quelques caresses,
Aujourd'hui,
demain,
viens.
Lôlà
20 nov. 2009
19 nov. 2009
Kriss, la voix, les belles choses, les rencontres.
Kriss, la voix, les belles choses, les rencontres qui vous font et vous transforment.
Les yeux ouverts, les sourires, apprendre, apprendre, grandir.
Kriss, son émission "crumble" de ces dernières années et toutes ses autres émissions sur France Inter depuis quasi 30 ans.
Kriss, merde, t'es partie.
La radio qui nous tient chaud au coeur et ceux qui la font et deviennent comme des amis, comme un livre, une musique, une chanson, les mains qui nous prennent, nous accompagnent.
La vie à bouffer par les quatre coins,
moi je vous le dis.
Maintenant et tout de suite.
Lôlà
Les yeux ouverts, les sourires, apprendre, apprendre, grandir.
Kriss, son émission "crumble" de ces dernières années et toutes ses autres émissions sur France Inter depuis quasi 30 ans.
Kriss, merde, t'es partie.
La radio qui nous tient chaud au coeur et ceux qui la font et deviennent comme des amis, comme un livre, une musique, une chanson, les mains qui nous prennent, nous accompagnent.
La vie à bouffer par les quatre coins,
moi je vous le dis.
Maintenant et tout de suite.
Lôlà
18 nov. 2009
Hier, trucs rigolos sur le chemin
Hier,
des trucs rigolos sur mon chemin,
en ville et en campagne...
des trucs rigolos sur mon chemin,
en ville et en campagne...
Et puis Croque-cailloux, qui vit au bord des routes.
Dans un tas de feuilles et de branches,
elle dort,
et dans son tas il y a tout. Ses bigoudis et ses bijoux,
son transistor, sa boîte à outils,
sa collection de feuilles pour son chapeau garni.
Seulement voilà, elle attend toi, Petit Poucet,
enfant de passage.De trois cailloux lui dessiner son visage et la prendre sur tes genoux.
Et puis, Enfant pas sage, Croque-cailloux, dessinant dans l'air les paysages,
aux bords des routes, jambes à leur cou, faire la fête aux nuages.
Lôlà
17 nov. 2009
Un route bien plus que belle et des biscuits légers.
Cet été j'ai découvert le gîte de la Jarjatte-Valgabondage. Un endroit au bout de la route, au fond du vallon de la jarjatte, à Lus la croix haute.
Une fois là, il n'y a plus que vous et la nature toute à vous. Rivière, forêts, montagnes. A pied, en raquettes, à vélo, à skis...
Pour y aller vous pouvez prendre, en train ou en voiture, l'axe Grenoble-Gap ou bien, de mai à octobre ( hors neige) vous pouvez choisir une route bien plus que belle, une route intense en émotions et toute de Drôme vêtue, qui vous en mettra plein les yeux.
Vous prenez la route qui va de Crest à Die et puis vous passerez par là...
Au gîte, Catherine vous accueillera et si vous avez la chance de déguster sa fameuse cuisine, peut être vous livrera-t-elle des secrets....Comme cette recette de biscuits légers (que j'ai un chouia modifiée).
Ce sont les seuls biscuits que je connaisse qui soient à la fois si faciles à faire et si bons !
Ils se parsèment de graines d'anis ce qui les rend sympathiquement digestifs. Des amis qui entendaient "anis" me faisaient " Pouâh....", en associant celà à du sirupeux, sucré, et pas bon. Mais là, rien à voir, il s'agit bien de graines d'anis et tout le monde a été surpris et a beaucoup aimé.
Pour la pâte
350 grs de bonne farine ( si vous avez de la bio aux céréales, hum...)
12 cl de bière ou cidre ( presque un demi verre)
12 cl d'huile d'olive ( presque un demi verre itou)
1 cuillère à café de sel
Vous pétrissez le tout quelques minutes, le temps qu'elle soit bien lisse. La pâte est brillante, limite collante.
Dans une jatte vous mélangez 100 grs de cassonade, 3 cuil.à soupe de graines d'anis, 3 c.à.S de sésame. Si vraiment l'anis vous fait peur, vous mettez une autre petite graine, genre pavot.
Avec la pâte vous formez des petites boules que vous aplatissez dans la paume de la main pour constituer des biscuits ( grands ou petits selon votre humeur).
Vous les passez recto-verso dans le mélange sucre-graines et zou ! : sur la plaque ( avec papier cuisson) et au four 5 bonnes minutes.
Les sortir dès qu'ils sont à peine dorés car ils finiront leur cuisson hors du four.
Et là, comme Malou dimanche,
vous l'avez entendue ?,
vous direz :
" Hum........!!"
Lôlà
Une fois là, il n'y a plus que vous et la nature toute à vous. Rivière, forêts, montagnes. A pied, en raquettes, à vélo, à skis...
Pour y aller vous pouvez prendre, en train ou en voiture, l'axe Grenoble-Gap ou bien, de mai à octobre ( hors neige) vous pouvez choisir une route bien plus que belle, une route intense en émotions et toute de Drôme vêtue, qui vous en mettra plein les yeux.
Vous prenez la route qui va de Crest à Die et puis vous passerez par là...
Au gîte, Catherine vous accueillera et si vous avez la chance de déguster sa fameuse cuisine, peut être vous livrera-t-elle des secrets....Comme cette recette de biscuits légers (que j'ai un chouia modifiée).
Ce sont les seuls biscuits que je connaisse qui soient à la fois si faciles à faire et si bons !
Ils se parsèment de graines d'anis ce qui les rend sympathiquement digestifs. Des amis qui entendaient "anis" me faisaient " Pouâh....", en associant celà à du sirupeux, sucré, et pas bon. Mais là, rien à voir, il s'agit bien de graines d'anis et tout le monde a été surpris et a beaucoup aimé.
Pour la pâte
350 grs de bonne farine ( si vous avez de la bio aux céréales, hum...)
12 cl de bière ou cidre ( presque un demi verre)
12 cl d'huile d'olive ( presque un demi verre itou)
1 cuillère à café de sel
Vous pétrissez le tout quelques minutes, le temps qu'elle soit bien lisse. La pâte est brillante, limite collante.
Dans une jatte vous mélangez 100 grs de cassonade, 3 cuil.à soupe de graines d'anis, 3 c.à.S de sésame. Si vraiment l'anis vous fait peur, vous mettez une autre petite graine, genre pavot.
Avec la pâte vous formez des petites boules que vous aplatissez dans la paume de la main pour constituer des biscuits ( grands ou petits selon votre humeur).
Vous les passez recto-verso dans le mélange sucre-graines et zou ! : sur la plaque ( avec papier cuisson) et au four 5 bonnes minutes.
Les sortir dès qu'ils sont à peine dorés car ils finiront leur cuisson hors du four.
Et là, comme Malou dimanche,
vous l'avez entendue ?,
vous direz :
" Hum........!!"
Lôlà
16 nov. 2009
C'est chez moi
A un pas de mon arbre,
la mer toujours paysage changeant falaises jaunes et bleues
mer turquoise ou grise ardoise vent goélands les galets qui crient
quand la vague redescend
le vent le vent le vent Ce matin temps chaud
personne sur la mer à perte d'horizon et vous
avez-vous
un coin de mer? Malou
la mer toujours paysage changeant falaises jaunes et bleues
mer turquoise ou grise ardoise vent goélands les galets qui crient
quand la vague redescend
le vent le vent le vent Ce matin temps chaud
personne sur la mer à perte d'horizon et vous
avez-vous
un coin de mer? Malou
15 nov. 2009
Dimanche 15 décembre
Voilà! J'ai un arbre DANS la maison; à chaque saison, je l'habille selon le temps; ce dimanche, il a fleuri de rouge, j'aime le rouge intense; et puis j'ai fait des biscuits "de la Jarjatte" (vo recette en amont du blogg par Lolà), me suis assise pour regarder tourner les petites mains translucides, grignottant les biscuits et goûtant une limonade maison:
Prendre trois citrons verts, ôter le zeste qu'il faudra faire bouillir avec 100 gr de sucre; laisser infuser ce zeste six heures au frais; mélanger avec le jus des trois citrons, allonger d'eau gazeuse selon son envie pétillante!!
Prendre trois citrons verts, ôter le zeste qu'il faudra faire bouillir avec 100 gr de sucre; laisser infuser ce zeste six heures au frais; mélanger avec le jus des trois citrons, allonger d'eau gazeuse selon son envie pétillante!!
14 nov. 2009
Leon
Ce matin j'ai encore rencontré Léon. Bon, alors faut que je vous en parle et ce n'est peut être que le premier épisode, va savoir...
Depuis cet été Léon fait partie de ma vie. Cravate, gilet, costard, chapeau, lunettes et petite moustache grise, Léon, 73 ans est toujours beau.
Petit et tout sec, il arpente à pied la ville ( pas bien grande...) et toutes les campagnes avoisinantes.
Parfois 20 kms par jour, il taille la route, Léon, comme au temps d'avant les voitures.
C'est sa survie à Léon depuis que sa femme est morte. " Il y a deux ans, cinq mois et dix-huit jours " qu'il m'a dit la première fois qu'on s'est rencontrés.
C'est le décompte de sa vie-de-maintenant à Léon
Je l'ai croisé pour la première fois cet été, j'étais là, à prendre le soleil et des photos du fleuve. Il était assis sur un banc, comme souvent.
On s'est parlé longuement, d'abord pour dire bonjour et puis, après, de tout le reste, de sa vie à lui, bien sûr.
Léon à 5h du mat il prépare ses repas de la journée. Entre 9h et midi il marche et encore ensuite entre 14h et 18h. Il s'arrête sur les bancs, il fume son cigare.
Et moi je passe, et voilà, ici ou là, on cause. C'est la quatrième fois que je discute avec lui. Il me raconte sa vie. Je lui donne de l'en-vie, je l'encourage, on partage.
Aujourd'hui on a parlé de sa tambouille, de ses courses, de son frigo et d'hier où le moral n'y était pas trop.
Il m'émeut Léon, il est comme nous, comme moi, au fond.
Des fois ça va bien, des fois moins.
Il ne veut pas baisser les bras, malgré tout.
Le moindre sourire lui réchauffe sa journée et une petite causette , alors là !!
On s'est promis de se boire un café la prochaine fois.
Je l'aime ce Léon. Il sourit, il te regarde droit dans les yeux, se plaindre c'est pas son truc. Pourtant, au delà du sourire, on la voit bien la vie et ses morsures.
Quand on se dit au revoir à chaque fois
on se dit " Ben, je suis bien content(e) de vous avoir rencontré !"
Et c'est vrai.
Lôlà
P.S : Et vôtre Léon, à vous, il est comment ?
Vous savez, là, sur ce banc, avec ses yeux d'enfant
qui ont encore tellement à dire...
.
Depuis cet été Léon fait partie de ma vie. Cravate, gilet, costard, chapeau, lunettes et petite moustache grise, Léon, 73 ans est toujours beau.
Petit et tout sec, il arpente à pied la ville ( pas bien grande...) et toutes les campagnes avoisinantes.
Parfois 20 kms par jour, il taille la route, Léon, comme au temps d'avant les voitures.
C'est sa survie à Léon depuis que sa femme est morte. " Il y a deux ans, cinq mois et dix-huit jours " qu'il m'a dit la première fois qu'on s'est rencontrés.
C'est le décompte de sa vie-de-maintenant à Léon
Je l'ai croisé pour la première fois cet été, j'étais là, à prendre le soleil et des photos du fleuve. Il était assis sur un banc, comme souvent.
On s'est parlé longuement, d'abord pour dire bonjour et puis, après, de tout le reste, de sa vie à lui, bien sûr.
Léon à 5h du mat il prépare ses repas de la journée. Entre 9h et midi il marche et encore ensuite entre 14h et 18h. Il s'arrête sur les bancs, il fume son cigare.
Et moi je passe, et voilà, ici ou là, on cause. C'est la quatrième fois que je discute avec lui. Il me raconte sa vie. Je lui donne de l'en-vie, je l'encourage, on partage.
Aujourd'hui on a parlé de sa tambouille, de ses courses, de son frigo et d'hier où le moral n'y était pas trop.
Il m'émeut Léon, il est comme nous, comme moi, au fond.
Des fois ça va bien, des fois moins.
Il ne veut pas baisser les bras, malgré tout.
Le moindre sourire lui réchauffe sa journée et une petite causette , alors là !!
On s'est promis de se boire un café la prochaine fois.
Je l'aime ce Léon. Il sourit, il te regarde droit dans les yeux, se plaindre c'est pas son truc. Pourtant, au delà du sourire, on la voit bien la vie et ses morsures.
Quand on se dit au revoir à chaque fois
on se dit " Ben, je suis bien content(e) de vous avoir rencontré !"
Et c'est vrai.
Lôlà
P.S : Et vôtre Léon, à vous, il est comment ?
Vous savez, là, sur ce banc, avec ses yeux d'enfant
qui ont encore tellement à dire...
.
13 nov. 2009
Dans le ciel, quand le Vercors se réveille.
C'est ce matin au petit-dejeûner.
Et comme je sais que c'est précieux et éphémère, alors zou, ce matin je partage avec vous !
Je me suis gelé les doigts sur le balcon car il ne faut pas trainer, aux alentours de 7h :
c'est un rapide ce Vercors quand il se réveille et illumine le ciel.
Figurez-vous que 30 mns plus tard c'était grisou et jaune pâlot...
La beauté des instants précieux,
Les yeux ouverts.
Lôlà
12 nov. 2009
Dansons !
J'ai emprunté en Médiathèque deux livres de photos de danse, avec l'envie de faire des croquis. J'ai découvert des photos qui m'ont enchantée alors je voulais vous en montrer un peu.
Quand je dis "Danse"
Je ne pense pas à quelque chose
de sophistiqué ou d'inaccessible.
Je dis
Liberté
Joie
Emotion
Je dansais petite, je dansais plus grande.
Je danse dans mon salon sans âge et sans façons.
Dansons !
Lôlà.
Photos de Guy Delahaye
Compagnies Pina Bausch et Angelin Preljocaj
Quand je dis "Danse"
Je ne pense pas à quelque chose
de sophistiqué ou d'inaccessible.
Je dis
Liberté
Joie
Emotion
Je dansais petite, je dansais plus grande.
Je danse dans mon salon sans âge et sans façons.
Dansons !
Lôlà.
Photos de Guy Delahaye
Compagnies Pina Bausch et Angelin Preljocaj
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