31 mai 2013

Le soir ça me prend et rajout du dimanche 2

Et bien voilà que parfois ça me démange même le soir. Moi qui ne peins que dans la journée, hier une dame m'est apparue alors je me devais de la regarder de plus près. D'autant plus que rien ne dit qu'elle sera encore là le lendemain. Avec tous ces pinceaux qui font n'importe quoi chez moi !




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Et en plus une femme lapin mauve ?



Euh faut p'têt pas exagérer mesdames...


Vous comptez squatter là encore longtemps ? Gnnnn ?


Finalement Maitre Renard s'est aussi invité...

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28 mai 2013

pigments roses d'un mai bizarre



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.C'est un sentiment très agréable de laisser des supports attendre. Les badigeonner, les tacher, les revenir les regarder, les laisser. Puis tenter quelque chose puis autre chose plus tard par dessus, je ne sais.
C'est le cas de ce visage du jour sur un papier épais presque cartonné.
Il en a vu de toutes les couleurs et ce jour c'est pigments roses, et peinture rouge et bleue.

Pour le reste j'ai passé, pressé, repassé, teinté, moucheté d'autres fonds qui deviendront grands peut être.



Celui ci est une peinture de novembre, un début, puis finalisée en mai mais non. Beurk.
Donc on recouvre tout, pour le meilleur et le pire


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Celui là est une page de calendrier recyclée.





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Ce truc bizarre est une feuille de fabrication de couleur à la tempera ( avec oeuf et pigments).




Advienne que pourra
La pluie et le froid ont du bon, ils cantonnent dans la maison.
Les pinceaux rigolent.



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24 mai 2013

Seize au final

Mission accomplie.
Pour la fête du 1er juin, rassemblant une quinzaine d'amis de Lui, dans un gîte.
Des anciens de l'Indo, comme je les appelle, enfin des potes qui ont vécu et bossé très loin et ont fini par revenir...Pour eux, seize cartes-souvenirs sur mesure.
Un tirage au hasard leur attribuera les peintures, pour qu'il n'y ait pas de morts ni de blessés en se les arrachant.

Les deux dernières


En fait sur celle ci-dessus j'ai remis du feutre noir au centre.

Un petit récapitulatif pour nos beaux yeux.




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Et l'affiche



Comme pour l'art postal, c'est un plaisir sans complexes et sans prise de tête de faire pour des amis, qu'on connait un peu ou pas ou beaucoup mais qui sont bons public. 


22 mai 2013

Quatorze

Il y aura quatorze cartes cadeaux souvenirs pour la fête du 1er juin.
Je ferai un récapitulatif pour ceux qui ne suivent pas.

Voici les réalisations d'hier.


Vous allez reconnaître quelqu'un...


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Ci dessous, j'ai ravivé des couleurs du fond
Je ne suis pas sûre que ce fut nécessaire, finalement. On perd le petit camaïeu de gris qu'il y avait.
Je n'attends pas souvent que ça sèche pour re appliquer de la couleur. Et puis j'ai ce problème avec ma nouvelle gouache moche.








Ce mandala était tristoune sans l'animal du centre qui est venu revigorer l'affaire.
Je me suis inspirée d'illustrations japonaises qu'une lectrice m'avait envoyées. Merci Béa !
Même chose pour le mandala tout en haut.

Quand le soleil est là je me délecte de lui et prends le bleu en long et large.



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Il reviendra.
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20 mai 2013

L'éléphant séducteur

Dessiner des éléphants est jouissif, d'autant plus que j'aime beaucoup dessiner les animaux.

Pour celui-ci c'est une histoire de couches en superpositions, de ratages et découpages de format.
J'ai commencé sur un bout de carton peint en bleu presque turquoise, venant de je ne sais où, un reste de palette bleue déposée sur ce support épais ?

Je ne sais plus trop ce qui est arrivé ensuite. Encre, gouache, c'est sûr. Une tête et torse d'éléphant que je voulais émergeant de la végétation.
Proportions fausses, rien n'était présent clairement. J'ai recouvert presque  tout  de pigments jaunes et olive verte ne laissant que la tête -bleue et blanche et sépia et grisée- de la bestiole, émergeant bien cette fois d'une poussière ocre-orangée, au final.

J'aurais dû prendre en photo cette étape. Décisive car par magie, l'éléphant est alors apparu, vivant.

 J'avais aussi retaillé le support, le diminuant et mettant des rondeurs aux angles.

Une nuit après, on était dans un "portrait" d'éléphant que j'ai essayé de ne pas gâcher. Reprise des proportions, reprise des ombres et des couleurs. 
Re-re-coupe du carton qui se rapetissait encore et retrouvait ses angles.

Puis petit collage-feuillage, en bas, mêlé de peinture et pastel, et un cadrage très réussi. Une feuille grise, fine et plissée et tâchée de pigment, en dessous,  sur un papier glacé noir ( une photo de pigments !).

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Je pensais le donner mais tolé général à la maison : on le voulait sur nos murs. On l'a mis sous verre, c'est extra.
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Les éléphants sont patients avec les débutants, ils sont faciles à dessiner. Je les trouve inspirants pour peindre   Leur peau, l'imagination qu'ils me donnent sur les matières, les plissés, les décors africains, ils sont une toile en eux-mêmes et on a envie de se lancer, à la fois sur les couleurs, les épaisseurs.

Il se laisse faire, il peut être rose, bleu, vert, orange.

J'ai déjà réalisé de beaux éléphants. Je me suis demandée si je progressais, si j'aurais pu faire la même chose l'an dernier, seule, sans cours, sans conseils, comme je l'étais il y a un an au démarrage.
Peut être, mais...pas sûr.

Je rends hommage à deux artistes qui m'ont appris beaucoup en peu de temps et sans elles cet éléphant ne serait pas là.

Alexandra,. l'animatrice de l'atelier en octobre et novembre, qui m'a mis sur des rails. Elle m'a, entre autre, montré le travail avec les pigments et l'importance du cadrage ( quelle partie montrer, puis comment l'entourer, la valoriser).

Agnès, lectrice et amie, qui m'a bien observée ici et m'a aidé à ne pas tout mettre sur une seule toile, à répartir mon énergie, à avoir des supports disponibles pendant que je peins et y poser le trop plein. Ils deviendront quelque chose plus tard.

Ce fut le cas pour cet éléphant. C'est le cas maintenant, car j'ai compris qu'on ne peut tout mettre au même moment sur une seule peinture. Cela parait évident mais quand on débute cela ne l'est pas !




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18 mai 2013

Il pluie je dessine. Le déluge et d'autres cieux où j'aimerais

Les mandala disais-je hier ?
J'ai regardé sur le net. Bien sûr ce n'est pas pour moi cette régularité mais l'idée du début " the seed" et les huit rayons, ça m'a plu



Alors hop deux petits essais rigolos

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J'ai pensé aux oiseaux migrateurs car la fête pour laquelle ces créations sont destinées regroupe des gens qui sont partis travailler loin puis revenus.
Quand on a cela en soi, partir n'est pas difficile. 
C'est revenir qui l'est, surtout sur le plan professionnel. Les missions, les responsabilités et les contenus, pour lesquels on part à l'étranger sont beaucoup plus intéressants que ce qu'on trouve en rentrant , en salarié banal.
Par contre c'est beaucoup plus stressant et difficile, en tout cas pour moi ce le fut.

Revenir est très dur.
J'ai choisi de le faire en 1997, cessant tout projet de travail en association de solidarité, cessant tout projet d'expatriation.
Je voulais reprendre la vie en France. Ma mère était malade et je voulais me rapprocher d'elle. Je ne voulais pas apprendre sa mort par un coup de fil, comme cela avait été le cas pour mon père.
J'ai repris mes marques ici. En long et en large. Etudes, boulots, déménagements.

Au jour d'aujourd'hui j'en ai fait le tour. Je n'ai pas le courage de refaire mes valises, mais si on me demandait d'être du voyage j'en serais ravie. Je serais ravie de m'expatrier. Ce qui me manque le plus c'est d'être étrangère quelque part, de voler de découvertes en découvertes, d'être à côté de la plaque, de renverser mes valeurs, mes habitudes et mes modes de pensée et surtout de noyer mes oreilles dans une langue étrange et lointaine.

C'est peut être à tout cela que je pensais en peignant ce croquis. C'est peut être pour cela que je l'aime énormément. Esquisse  née de marques de taches au hasard et brossée en deux coups de stylo et pinceau chinois.


Autres créations-cadeaux  faits ce jour. Toujours en lien avec les goûts des amis concernés, et des photos trouvées sur leur site.



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17 mai 2013

Hipppie hip Hips bus

En route pour des bus psychadéliques qui ont tellement fumé leur moquette qu'on ne sait plus où est la route. Devant ou derrière ?


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J'aime bien les effets dans les vitres
J'aurais pu me passer du feutre dans les arbres du fond. J'ai fait ça hier soir avant d'aller au lit, dans la pénombre. Hi hi.





Celui ci dessous me plait parce que le support est un collage épais et craquelé
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Il est plus terne mais de plus en plus destroy. " Bus sous acide" m'a-t-on dit ici. 
Yéééé.




On a donc trois bus hippie maintenant, pour cette fiesta des anciens " humanitaires de l'Indo". Au total j'ai six créations pour eux. Ils sont seize, chacun repartira avec un ti quelque chose, mais, non, je ne vais pas faire dix cartes en supp !
Par contre je tenterai bien un mandala.
Des conseils ? Je n'en ai jamais fait. On part du centre et on se déploie ? Il faut être très régulier et des motifs doivent se répéter ou pas ?


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Comme j'avais plein de gouache en rab j'ai pensé aux arbres de H. , de l'atelier des femmes.



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Et j'ai fait celui ci





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J'aurais dû rester dans le jaune au centre.J'ai merdouillé avec ma nouvelle gouache, difficile à apprivoiser. Le jaune est noté "tempera" ...mais ne se tient pas. N'accroche pas sur le papier, bref, de la m.....


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Oui, j'ai acheté des bouteilles de gouache qui ne sont pas terribles. 
Rien ne vaut la marque Giotto qui a de belles couleurs et une texture douce.