28 juin 2012

cette étape là


We Were Evergreen | A Take Away Show | Summerflings & Baby Blue from La Blogotheque on Vimeo.

cliquer sur la musique et lisez...........
..................... la suite de l'histoire de La Miche ...................................................................................

CETTE ETAPE,  Là...

Sur le chemin qui descend vers la cabane, Pascaline, dite La Miche, se souvient.
Ils étaient une bande de copains. Son Pagure, maintenant au loin et qui lui fait faire un jeu de piste pour le rejoindre, comme promis il y a...dans cette autre vie.

Elle se souvient.


Les roses tenaient bien entre leurs mains. Ils avaient été cinq, puis trois, et puis c'était comme ça.
Dans la cabane de la Baie des Lys il y avait des vieux instruments de la tante de Pagure, ancienne prof de musique. 
Ils chantaient en anglais parce qu'ils rêvaient d'Amériques et surtout la mère d'Antoine était anglaise et c'est ce qu'il voulait. Il écrivait les textes et elle, elle chantait. Les gars faisaient les choristes, elle tenait le petit piccolo xylo. Et il jouait du petit banjo. Ah le petit banjo !... Trio Xylo, c'était leur nom de groupe,  les concerts sur la terrasse dans la nuit tiède.

A non, ça personne ne le savait aujourd'hui ! Elle en riait sous cape en descendant la ravine et la clé était toujours dans le nichoir aux oiseaux, accroché au tamaris.

Les rosiers envahissaient tout le sentier de pierres, il fallait marcher 500 mètres, puis sous les broussailles, la cabane apparaissait et le terrain devenait plat .Juste l'espace de la maison et de la terrasse. En contre bas la montagne était rude, inaccessible et en se penchant on tombait dans une flaque bleue et noire, la toute petite crique.



Elle ramasse un bouquet de roses, les jaunes et les roses pâles. Elle y ajoute le romarin en grands épis, et des  tiges de lavandes racornies. La menthe a séché sur pied. Elle pourrait presque songer à l'arroser.

Elle est là où elle doit être. Clé en main elle ouvre la porte. Tout devrait s'y trouver pour son prochain voyage.






25 juin 2012

On s'amuse bien !

ici..
http://laureetmingingi.wordpress.com/

c'est une histoire de oufladingues qu'on sait pas où elle va. L'une et l'autre s'envoient des choses, dans des enveloppes on dégrafe les péripéties d'un pays qui s'imagine même pas tant c'est.

Escarmouche est un éléphant, pourrait-on croire, qui est parti à l'aventure... mais pour où, quoi et quand même !?

Il n'est pas trop tard, ami, de déplier les plis, de leur courrier découvrir, au fil du fil, lentement mais sûr, ce que Laure et Mingingi traficotent délibérément et ment...nan mais attendez, ça va chercher loin c't'histoire !!
.


13 juin 2012

Mon plombier, une si belle après-midi finalement

Mon plombier est formidable. En fait c'est le fils du plombier. Le père s'est cassé le dos et c'est fini pour lui les chantiers depuis. Il dit qu'il préférait aller sur le terrain que de faire la paperasse comme maintenant.
Le fils est jeune et toujours de bonne humeur. Tu téléphones, il vient et il vient quand il a dit qu'il viendrait, le jour et l'heure. C'est comme ça la campagne, des fois ça a des avantages. Pour le garagiste c'est pareil. Il se déplace à la maison pour faire démarrer la voiture quand je l'appelle à 7h45. Un as.

Toute personne qui vient à la maison, tout artisan, je veux dire, sait qu'on est nul en bricolage. On le dit tout de suite, on annonce la couleur pour que les choses soient claires. C'est pas une tare, m'enfin à la campagne un peu quand même, mais c'est ainsi. Comme on dit : "il y a des domaines où on est bons, on sait faire, mais d'autres non. ". Mon plombier sait que je suis nulle et que j'ai de l'humour.
Je l'ai fait venir en novembre. Il avait changé la chaudière mazout, tout était au poil, mais ça fuyait un chouïa dans le tuyau d'arrivée. Je ne voulais rien bidouiller. Quand tu es nul et que tu n'aimes pas ça, tu ne bidouilles pas, des fois que ça complique les choses. Mieux vaut être réaliste. Mais tu en perds ton bon sens, tu deviens manchot gogolito, paralysé devant le problème technique. Il est arrivé, il a revissé un capuchon, un gosse aurait pu le faire. Et c'était tout. On a rigolé. Il n'a pas voulu d'argent. il avait quand même fait vingt bornes juste pour ça, une minute de diagnostic vingt secondes de vissage. On a rigolé.

Tout à l'heure il est venu car dimanche on a eu une inondation entre le mur de la cuisine et celui de la buanderie au niveau de l'évier. Un paksson de flotte, genre une bassine, s'est répandu au sol. Mais ensuite tout marchait bien, évacuation ( neuve) sans souci. Bigre ? As tu balancé la bassine de flotte sur le mur, ça a pu déborder en la manipulant ? Pas du tout me dit l'Homme. Bon alors on comprend rien. De toutes façons deux radiateurs ont posé problème cet hiver et je voulais faire venir mon jeune plombier.

Le voilà donc. En un coup d'oeil et quelques expérimentations, nous constatons que l'évacuation est parfaite et que c'est le joint du carrelage le long du mur, derrière le robinet qui est naze, poreux, un coup de flotte dedans et tout coule sur le mur vers la buanderie voisine. On rigole. Joint de carrelage à refaire. Une fois de plus il doit se demander comment on peut être aussi bênet à nos âges, mais il est très diplomate et ne dit mot.
Pour les radiateurs ils vont bien aussi, c'est une histoire de réglage de chaudière : à petit régime,  l'eau n'est pas assez chaude pour ces deux là, des anciens en fonte. Je l'ai donc fait venir pour rien, une petite expertise à la dame qui est nulle.

Je grimpe dans son camion pour aller tirer du flouze au distributeur. Je lui file l'argent par les fenêtres ouvertes comme après une bonne passe. Je me bidonne et pars m'acheter un magazine à siroter avec un coca en terrasse. Je suis seule en terrasse au soleil. Il y a deux heures on avait froid maintenant on a chaud. Je suis en presque vacances. 
Dans le magazine, un superbe article sur un bouquin. En plus, ce livre parle des indiens d'Amérique, un sujet qui me passionne. L'article donne envie d'acheter immédiatement ce livre et me fait frissonner de joie. Bravo.

Un lien vers l'éditeur ( ce n'est pas de cet article dont je parle mais de celui du Téléramachin de ce jour) :

lebruitdutemps.fr/_livres/Matins%20mexicains/Matinsmexicains.htm

On verra....
.

8 juin 2012

Dans l'pot je suis

.

Un abricot, deux abricots, trois abricots t'y es presque tu te rapproches
C'est moi dans l'pot avec les abricots nouveaux tout juste sortis de leur abricot'y es

Les autres au four plein pot. Clafoutissants dans la farine d'avoine et de riz, le lait coco et la crème, les quatre oeufs de poule heureuse dans les prés, le sucre brut, et des tonnes d'abricots dessus puis dessous tant que t'y es abricotes, abri-côt côt yé.

Ce sont les premiers du coin, à dix kms de chez moi et les meilleurs à trente bornes à la ronde.



Gorgés d'eau, c'est sûr, un printemps mouillé comme ça je n'avais pas connu en quinze ans de Drôme. On se croirait parfois en Normandie.

Mais les haricots ont franchi des records cette nuit sous l'orage. Ils grimpent enfin haut, eux qui ont été bouffé salement dès leurs débuts, moi qui me suis battue pour eux, grattant, inondant les bestioles, binant chaque jour l'alentour en leur demandant de courir ailleurs les tites bêtes affamées, de mordre plus loin des feuilles tendres mais PAS les haricots.
Ce matin ils trônent en tête du jardinet et derrière eux les roses trémières préparent leur premier show. Encore un peu de soleil, et....



.