29 mars 2010

Déménagement en cours !

Bonjour !

La tortue Lôlà va changer d'hébergeur.
Je passerai sur vos blogues vous donner ma nouvelle adresse sur wordpress.


A tout de suite !!

25 mars 2010

Tu es

Une amie m'écrit
"Où est le printemps ? Il fait encore gris aujourd'hui..."

Je dis
Le printemps est dans nos yeux, 
sinon il n'est pas.


La pâquerette muette t'appelle déjà
Regardes sous tes pas.


Le printemps est dans tes yeux ou bien il n'est pas.
Le printemps n'est pas le soleil
Il est la lumière là où tu ne vois pas

Le printemps c'est Toi.


.

23 mars 2010

Les objets animés


Sur le bureau, l'équilibre chaque jour
Remis en doute, sur la route.

Posée elle s'agite
La pensée mouvante de l'instant


Chaque objet a une place
Dans mon  coeur
S'étire le temps
Bat la chamade
Rythme mes élans


Comme ce fauteuil où j'ai tout dedans
Ton poncho donné
Le coussin de loin, de toi disparu

Le chat, sa couverture à câlins et sa place
Et la petite chaise où toi tu t'assois
et mon thé tu bois,
Là.


.

21 mars 2010

Matins de riens

J'aime les matins. J'aime y être seule. Je suis dans mon monde, souvent pleine d'énergie et surtout d'utopies.
Sans utopie, pas de vie jolie, moi je dis...

Dimanche matin, dimanche de riens-merci.

Je vais entre cuisine et balcon, tranquille. Je pense à toi, je prends quelque clichés tout bêtes, pour partager.
Aimer la solitude et le partage. Pas toujours facile, hein ? Alors quand c'est tout simple....

Le balcon redevenu accueillant avec la douceur du temps.



Non, ne me dis pas que j'ai fait cramer (si, si carrément...?) ma plaque de céréales-maison, mon indispensable du petit-dejeuner.

Des céréales ( une base de flocons d'avoine + d'autres dont l'épeautre), des fruits secs, sel, sucre, un chouia de farine
et,  pour mêler le tout, de la belle huile et de la mélasse ou/et miel chauffés tout doux.

Et là j'avais de la purée de noisettes. Souvent je mets de la pâte de dattes ou de figues.

Gloubi-glouba, jamais le même, au four, juste ce qu'il faut..Restes à côté Lôlà...ne pars pas rêver sur le balconnet !!


Dedans y'aurait bien une soupe en vue...

J'y mettrai les restes d'épinards d'hier.
Oignons, carottes et poireaux bio
de mon panier de cocagne.

Le régal...


Pendant ce temps, y'en a un qui se la coule douce aussi, mais sous la table...


Matins de riens, pas chagrin, et chat câlin. Et puis, dis donc, c'est quoi là qui se balance dans le vent ? Hum...




.

18 mars 2010

Les coloc'

Partager sa maison, vivre avec plusieurs clés.
Partager ma cuisine, mélanger nos torchons mais pas notre linge...avec un collègue, un ami, un co-locataire, comme on dit. Un coloc'...

Périodes que je trouve riches où on se transforme au contact d'un autre quotidien.
J'ai régulièrement vécu ces moments là. Pour quelques mois, ou quelques années.

Parfois par necessité quand on est expatrié et qu'on "débarque" très loin de chez soi, parfois par besoin quand on roule sa bosse et qu'on ne  roule pas sur l'or. Le plus souvent par plaisir, tout simplement, et cela vaut mieux sinon ce n'est pas la peine !
Il faut l'envie de tenter l'aventure du partage, et je ne parle pas ici de relations amoureuses.




Partager sa maison fait bouger nos lignes, nos limites, nos consciences. On apprend à se connaître, à s'y connaître en soi. Je suis pourtant une grande solitaire mais je pense que la cohabitation peut respecter le rythme de chacun, sans heurts, quand on sait qui on est, ce qu'on ne veut pas, et quand on arrive à le dire.

Le petit quotidien se révèle grand et rempli de découvertes qui, plus tard, feront changer notre vie peut être.
Cuisiner ensemble. Tiens tu fais comme ça ? Arroser les fleurs. Tiens regardes ! Voir l'autre se lever le matin et saluer le soleil. Ah tiens, c'est quoi le yoga ?....
De chacun ayant partagé un bout de vie avec moi, il me reste beaucoup et ils ne le savent pas.
Je les ai regardé, ils m'ont installé dans leurs fauteuils, je leur ai fait goûter mes plats, ils m'ont préparé leurs tisanes. Nous avons étudié ensemble, on a mis le bois dans le poêle, on a versé l'eau dans des bassines. On a eu froid, serrés devant la cheminée, on a eu très chaud sous nos ventilateurs.


Isidé, Laurence, Martine, Rolland, Anne, Marie-Laure, Fred, Annie, Michèle, et les autres...Tous ceux là que je ne revois plus, sauf exceptions,  et sans lesquels ma vie ne serait pas la même.

La dernière coloc' en date fut ma collègue Patricia.
Nous vivions à Vientiane au Laos et prenions des petits avions à 4h du mat pour atterrir au Nord du pays et, non, il ne faisait pas toujours chaud là-haut ! En décembre et janvier on avait froid la nuit sous la moustiquaire.
A la maison elle faisait bouillir des bâtons de cannelle dans de l'eau, parfois avec de la cardamome, et elle affirmait
" Avec ça tu ne seras jamais malade !".
On buvait le breuvage bien chaud et le reste se mettait en bouteille au frigo.
Efficace, délicieux, partagé.

Un bout de vie
Une clé
Une porte
Et le vent nous emporte
Différents, assemblés

De l'un et de l'autre
Sous mon paillasson
Il me reste
Nos bouts de vies
En porte-clés




16 mars 2010

Dans le bus parisien, tous mes Paris

Je ne séjourne plus à Paris en ce moment.
J'y passe d'une gare à l'autre, en bus, et je mitraille au travers des vitres sales.
Je vous pose là des photos "sur le vif " qui me parlent du Paris qui toujours me confie quelque chose, qui remonte en moi ses immenses souvenirs, sa présence ultime.



Cette ville est celle de "tout à la fois", pour moi.
L'enfance en visite chez les grands-parents. Leur immeuble en pierres du début XXeme.
Un conte de fées dès l'ascenceur en bois et vitres avec sa cage de fer forgé.
Le long couloir en zig-zag vers la cuisine d'où la porte, la deuxième porte de "sortie", menait vers l'escalier en bois puis là-haut vers la "chambre de bonne".
L'odeur du métro que j'adorais, celui avec ses banquettes en bois bien dures, et qui mènerait vers des parcs, des musées, puis des chocolats fins achetés chez la "Marquise de Sévigné". !!?
Princesse, royale, comment ne pas te sentir autrement ? Les yeux tout ronds, complétement.
D'abord serrant la main de mes parents puis enfin sortant seule, libre de découvrir, me perdre, m'éblouir comme je le voulais.
Le Paris-adulte fut, bien sûr, bien d'autres choses ! Paris est une ville où l'on peut marcher des heures avec un plaisir grandissant. J'ai eu un collègue sri-lankais qui connaissait toutes les villes d'Europe, y avait travaillé et séjourné suffisamment pour pouvoir me dire que, Oui, Seule cette ville lui avait apporté le bonheur absolu du marcheur curieux de tout, ouvert sur le monde.
Bon, je ne vous parle pas du Paris-métro-boulot qui est un Paris difficile à vivre, je trouve. Sauf si tu as une bonne bonne paye. Sinon...Non. Fini pour moi, non merci.
Le Paris de rêve c'est celui du touriste amoureux, de toi les yeux ouverts, sans notion de temps. Quand tu prends ce qui passe. Le Paris printemps, le Paris du 15 août, le Paris-passants qui marche à ton pas et le Paris avec ton amour, bien sûr.

Et moi, ce que je préfère c'est le Paris-cafés. Tu me trouveras partout, dans les petits troquets de quartier, dans les brasseries anciennes, sur les terrasses par tous les temps. Le nez au vent, l'âme envolée.


En chemin, à travers la vitre, Paris d'émotions, drôle et triste, coquace et profond...

 Entre-deux, entre-moi, et tout à fait chez moi.

12 mars 2010

Le gain,la perte, la chance à saisir

Le gain et la perte, c'est l'histoire de toute vie, de toute une vie.
Tout est affaire de regard.
L'Homme est ainsi fait que les pires douleurs peuvent souvent l'amener vers les grands bonheurs.
Je le crois. Je le vois.
Il y a deux ans j'ai perdu le dernier parent qui me restait et c'est vraiment une aventure et pas seulement triste, non, pas du tout...

Pour moi, je vais vous dire, c'est une page qui s'est tournée et tout le livre qui s'est ouvert.
Un jour voilà les deux, et le père et la mère, partis se rejoindre.
Et voilà l'enfant et voilà l'adulte sans parents, face à lui-même.

C'est une chance, c'est une occasion à prendre dans la vie, c'est comme cela que je le vis.

On se retourne derrière et on voit différemment
Et devant plus rien n'a la même allure.
Ce qui paraissait pressé ne l'est plus
Ce qui paraissait loin est tout près
Ce qu'on ne voyait pas se trouve là
" Mais regardes, regardes donc !"
Cela peut être doux et surprenant
Cela peut faire peur et te mettre
le nez dans le mur
" Ah Paf ! J'avais pas vu !"

Là où on se taisait on va dire
Là où on braillait comme un âne (qui croyait pouvoir leçons donner)
On va se taire.
Se taire, pour moi, c'est le plus difficile mais que c'est bon d'apprendre !

Apprendre, apprendre,
Apprendre de cette chienne de vie
Je crois qu'il n'y a que cela qui compte pour moi
Et s'en aller ensuite gambader des quatre pattes en sautant en l'air
Pour la frousse lui coller si elle te fout par terre.

" Et Vlan la vie, fais gaffe ! Je t'avais déjà à l'oeil mais là, crois moi, 
regardes moi bien en face,
t'es pas prête de m'oublier..."

   Cliques voir la bergeronnette sur mes quais...

















                                                                                                             Lôlà...                                                                                                 

10 mars 2010

Chemin lutin


Aller à pied au boulot est pour moi une chance nouvelle que j'apprécie vraiment !
J'ai eu à rouler énormément autrefois.
Certes je vivais beaucoup plus près de la nature et cultivais des petits jardins...
A chaque situation ses avantages...

C'est un de mes privilèges aujourd'hui que de ne plus prendre la voiture et...de profiter de l'air du temps avant de démarrer le travail.
Je vous l'ai déjà dit, je traverse une ancienne "cité ouvrière" de petites maisons.
Ces derniers temps j'ai pris l'appareil photo car le plaisir était encore plus grand.


 Ca met un bon coup de pep's hein ?
Même les petits bonshommes ne trouvaient pas cela trop désagréable !


Mousseuse et douce, légère et humide, je l'ai foulée, caressée et prise dans mes mains.
Quand la reverrai-je ?

Passagère, provisoire, posée là... elle aussi.


 


8 mars 2010

Les martiens ont laissé...

Fin de l'attaque martienne !
Ils ont laissé tout propre et tout blanc en partant, voilà des gens qui savent vivre.

Ont laissé aussi des choses et des êtres animés et étonnés sur le balcon ainsi qu'une fille qui se gelait les doigts en pyjama !

Tout cela est bien joli, profitons-en !
Je ressors les gants et les chaussures de montagne pour partir, à pied, au boulot ce matin !

7 mars 2010

Attaque martienne !



Ils sont venus en nombre. Bien préparés, affûtés, décidés.
D'abord à l'horizontale profitant des vents dominants pour s'incruster.
Puis à la verticale, en force.
On aurait pu croire à du coton ou à un voile d'une astrale mariée.
Non.
C'est Mars qui attaque et pour tous ceux qui l'auraient oublié... ...des martiens blancs et poilus venus nous redire qu'on est en plein hiver, oui !!!
Vous reprendrez bien un p'tit quelque chose avec votre glace ?