30 juin 2013

à poster





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J'ai remis du blanc sur le visage d'hier ( précedent billet).
C'est un peu du déjà vu pour moi sauf que les autres visages de ce style n'étaient qu'en peinture et là il y a du collage dessous.

J'ai aussi en tête une carte à envoyer pour une tante.

Je tâtonne comme ça :



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J'ai mis ce pastel noir et je me demande si c'est une bonne idée.
Le truc c'est que je ne prévois rien, je bidouille au fur et à mesure et il arrive toujours un moment où je ne sais plus ce qui se voit ou pas dans ce que j'ai créé. Moi j'y vois des choses nettes mais l'oeil extérieur y voit parfois...rien ou du trop confus. D'où la tentation d'avoir cerné de noir, genre " c'est des arbres tu piges ?" Mouhaha, n'importe quoi !!

Il vaudrait mieux recréer des zones de clairs et d'ombres, en fonds, pour appuyer l'ensemble.



Nous verrons.....

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28 juin 2013

Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres

Depuis avril je suis sur un petit fil. J'ai laissé l'atelier au village où j'apprenais pour moi et seul le projet de l'expo de l'atelier créatif-collectif que j'ai animé à la maison citoyenne me tenait. Très fort.
Une année de peinture d'un mai à un autre mai.

Et juin, une fois l'expo posée, me laissait pendue au fil, dépecée, mal répertoriée, bancale. Quels étaient ces pots de peintures et de pigments chez moi ? Qui étaient-ils avec moi ? Je pataugeais de ci de là.

Juin m'emmenât vers l'Ouest et quand je revins, non, je savais, oui, que peindre peindre tout seul, non. Que j'allais retourner, un jour sans doute, vers les premiers amours. Et recoller. Des bouts de papiers, des cartes à envoyer.

En mai je retrouve une revenante, je croyais qu'elle avait laissé son blog. Deux ou trois années auparavant nous avions connecté et fabriqué ensemble. Des poupées tricotées, en l'occurrence, mais bien plus aussi. Court mais intense. Je m'en souviens très bien. Je l'appelais Tempé, tempérance. Une occitane aux mains d'or, elle sait tout faire, elle aime apprendre sans cesse, c'est ce que je ressens.
Je revois ses collages , je les trouve beaux. Je ne sais pas du tout coller comme cela. Je lui dis aussi que j'ai tenté la peinture sur collages et que je vais recommencer car c'est très imprévisible et jouissif.

Tout à l'heure je récupère des peintures, des taches, des couleurs mêlées sur des papiers et je décide de faire des collages dessus. Je colle et je complète au pastel. J'adore le pastel, l'avais-je oublié ?

Je pose aussi des restes de peintures de cette semaine, encre et pigment, dans un petit bocal, attendent. Je lisse et joue avec les doigts, colle, peinture, mixtures, je façonne. Tout se transforme. Et tout au fond de moi une grande porte se délie, s'envole, une immense délivrance, de la joie.

Oui, c'est vraiment cela que je veux faire et que j'aime vraiment. Aujourd'hui je sais à quoi je vais passer mon été et vers quoi je veux aller. Mêler les matières c'est ce dont j'ai besoin.

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26 juin 2013

Photos portraits

J'ai emprunté un livre de photos contenant des portraits incroyables de personnes célèbres ou pas. Je l'ai choisi pour me donner envie de dessiner des corps.

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Ce sont des photos des années 60-70.




Je me suis bien prise la tête.

Puis je me suis amusée avec les matières et les couleurs, histoire de détendre les neurones.


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Je ne sais pas ce que deviendront ces trois choses.

Pendant ce temps le mistral chatouille les nuages. 
Et j'ai fini de trier mes photos de Bretagne la belle.




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Elles seront sur mon blog photos 

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23 juin 2013

Pourquoi ?

Je suis partie quelques jours et j'ai tout oublié. J'ai même oublié la pièce bureau-atelier où je peins et bidouille. Quand je suis rentrée chez moi, j'ai ouvert la porte de cette pièce et c'est l'odeur d'huile qui a fait revenir en ma mémoire la vie d'avant, celle de la semaine dernière où je passais du temps dans l'atelier. Qui existait, c'est vrai. J'avais oublié.

Je ne repeindrai plus, ai-je pensé. J'en ai fait le petit tour, je n'ai plus le goût. Les derniers essais sur des planches de bois m'ont amusé mais sont sans intérêt. C'est vrai d'ailleurs, peindre pourquoi ?
Le merle chante, il sait pour quoi. C'est d'une grande utilité. Peindre, ne sert à rien. Le résultat est insignifiant pour moi, seul le moment compte, l'acte, le geste. Et après ?

 Et je ne sais comment, je ne sais pour quelle raison, j'ai démarré cette activité il y a un an, exactement. Ne me demande pas pourquoi, je peux juste dire comment, c'est ici que j'écris le comment, que je me commente moi-même dans cette inutile action, ce désir, ces envies. Pour moi. C'est pas pour quoi. C'est pour moi, répond le berger à la bergerie.

Demain ? Quoi ? Demain peut être ou bien rien. Demain ? 
Deux mains. C'est pour cela.




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Ci-dessus et ci-dessous, la planche qui subit sans rien dire mes assauts depuis quinze jours.

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Patiente et sans autre projet que le mien. Mais je ne connais pas cette histoire que je lui raconte. 
Elle est hasard et mocheté, défaire et effacer.
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Au fond, de quoi se plaindrait-elle, elle voyage et se transforme au gré.

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Elle va se reposer, penser que demain il y aura d'autres histoires à me conter.
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