30 juil. 2012

Elle ne bouge plus

Suite de l'histoire de La Miche ( cf libellé La Miche)

La Miche c'est Pascaline qui a longtemps vécu planquée en haut du sentier à vendre des fromages de chèvres le mercredi et les fins de semaine, mais la Miche a changé de vie suite à un courrier.

C'est ainsi, tu prends le bus pour quitter ton village, sans te retourner. Elle avait su faire autrefois et finalement elle constatait que c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Pagure son ancien amoureux et quand on dit ancien, faut pas se méprendre, cela ne veut rien dire. Pagure, donc, avait écrit qu'il tiendrait promesse, celle de se revoir, même si on ne compte plus le nombre des années.
Comment et où, tout restait à voir, elle suivait un genre d'instructions vagues qui l'avaient amenée Baie des Lys dans le cabanon de la tante de Pagure.

Un endroit formidable et elle ne bougeait plus. Elle avait attendu un peu, il lui avait dit que quelqu'un viendrait la chercher mais niet et elle s'en amusait, au fond. Il avait toujours aimé les surprises, elle moins, mais avec le temps elle n'était plus impatiente et maintenant qu'elle avait fait les valises, l'essentiel était en route.

Le cabanon surplombait la mer sans qu'on puisse l'atteindre. Un paradis sous son nez, vert, émeraude, parfois marine. Pas un seul bateau, la crique était très escarpée et n'apportait aucun avantage par rapport au défilé de petites plages de l'autre côté.

Non, elle baignait dans les animaux du maquis. Ils étaient bruyants, vagabonds mais toujours à revenir dans ses parages. Au bout de la route elle avait trouvé un petit bus qui s'arrêtait à 8h30 et 17h. Il l'amenait à l'épicerie où elle avait pu constater que c'était l'été en faisant la queue avec des olibrius les pieds plein de sable. Il ne fallait pas qu'elle oublie quand même ce qu'étaient les humains. Mais ils étaient de bonne humeur et un peu taquins entre garçons et filles, elle aimait bien.

Un chat était venu, puis un deuxième et elle leur achetait des gâteries car l'épicier avait des sardines un jour sur deux. Elle faisait des grillades sur la terrasse sous les oliviers et le grand eucalyptus. Ils s'asseyaient les chats et elle, chacun une chaise et ils scrutaient l'horizon sans rien en attendre absolument Alors tout venait dans leurs yeux clairs. Ils se parlaient et entretenaient des conversations d'ordre philosophique sur le souvenir, les oiseaux de mer, les fourmis volantes près de la boite aux lettres, et la course des étoiles entre
minuit et quatre heures du matin.

Les dahlias de la tante vivaient leur vie, avaient survécu à tout et renaissaient de plus belle cet été. Elle en faisait des bouquets et se réjouissait le coeur de voir le soleil s'y lever. Oui, rien d'autre à attendre.

 Plus bouger. Elle avait même retrouvé le petit radio-magnétophone à cassettes et il marchait.



Et si c'était lui qui venait ?
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29 juil. 2012

Les choses qu'on approche lentement même en se détournant

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Une belle vieille carte postale


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Je voulais tenter ce fondu des couleurs cette atmosphère rêveuse où l'on ne sait plus ce qu'on regarde.

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J'ai commencé par faire l'inverse. Bouh.

Le papier est épais, artisanal, fait par une amie. Il réagit presque comme un tissu.

Bon,  là ça va mieux, c'est moins pire. D'ailleurs, pour la première fois c'est mieux en vrai qu'en photo.

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Même si ça n'a rien à voir avec mon envie première !

Toujours pas de blanc en acrylique, ma palette a des manques cruels, je complète avec l'huile !!

Je crois que je referai ce modèle mais en aquarelle ( là ma palette est entière au moins...).

...Et l'éléphant ( surnommé désormais Lipton) au bain ? Il prend meilleure allure....à suivre.

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28 juil. 2012

le fond, la toile, l'eau

...je continue de poser ici  ( cf, libellé "croquis") tous mes essais de l'été où je reprends le dessin, et découvre des matériaux de peinture...


Sur cette peinture ( cf billet précédent), le mur du fond  ça n'allait pas. Merci de me l'avoir confirmé. Je m'accrochais trop à la photo-modèle.



j'avais aimé l'étape où il était tout blanc, vide, avec juste les deux potiches.
Je n'ai pas de blanc en peinture acrylique, j'ai pris le tube d'huile. J'ai aussi collé des bouts de journaux japonais. C'est mieux, je trouve.


Ah le blanc...c'est vraiment un truc qui me plait, que je veux travailler. Ainsi la peinture me redit que sans le blanc pas de lumière, sans les ombres et le noir non plus.

Les papiers collés en fond, j'aime vraiment, cela fait plusieurs fois que j'utilise cette technique, tout y est improvisé sans appréhension.

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L'autre jour j'ai acheté trois petits carrés cadres toilés. Je n'ai jamais utilisé ce genre de matériel. Je crois qu'on ne peint pas directement dessus ? On passe une couche de ...gesso ? Enduit ?

Bref, je me suis lancée direct avec de l'huile et un modèle de photo d'éléphant au bain. 
Ouh là là !! Quelle matière bizarre ce coton toilé, oui. Bof. Et la plupart de mes pinceaux sont nazes et sur cette matière ça ne pardonne pas !

J'ai des grands sacs de toile de jute chez moi, on les a trouvé au grenier, je pensais les couper, en faire des toiles de fond et barbouiller dessus un jour mais c'est pas demain la veille je crois !

Aucun intérêt pour le moment tant que je n'y connais rien en technique sur toile. Mais le premier jet est rigolo.



Je vais sans doute le laisser tel quel. Ou bien reprendre l'eau peut être, qui est un peu bof ?
L'huile c'est casse pieds à laver / white spirit puis savon....Au début je n'aimais pas les effluves de cette peinture. Je m'y suis faite et j'aime l'odeur qui traîne ensuite dans l'atelier. Il y a un côté épais et brut dans cette peinture qui me convient bien ainsi qu'à ma façon de pratiquer en mouvements spontanés

Hier j'ai travaillé l'aquarelle à partir d'une carte postale d'une fontaine, très jolie photo avec des couleurs et une lumière "du sud" superbes.



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Il faut que je grise un peu le porche au fond. Je ne pensais pas y arriver, tant la photo recelait de difficultés. Ce sont les traits, les ombres et l'espace laissé au regard qui font tout en peinture. Je le vois bien quand je foire un croquis, en voulant " en faire trop".

C'est vachement intéressant de voir combien cette pratique rejoint des profondeurs basiques : la place où se mouvoir, l'espace qu'on laisse / la lumière doit être il faut lui ouvrir les bras, la peur ou pas / peur de quoi ? pourquoi avoir peur de bien ou mal faire !, le laisser faire sans s'interposer, sans bourrer d'angoisses le papier / le vide qui est plein et sans lui la couleur ternit.
Il ne s'agit pas du tout de représenter ce qui existe. Il s'agit d'interpréter, d'improviser le corps et l'esprit d'une sensation. Elle traverse sans prévenir, elle est maîtresse de tes gestes, on le ressent d'autant plus quand on a aucune technique "apprise" comme moi.  Ce qui est forme a toutes les formes possibles.


 J'ai essayé l'aquarelle pour la première fois il y a un mois et je pataugeais, maintenant j'aime assez. Par contre le matos descend vite ! Les godets de couleur fondent comme neige au soleil ! Je n'ai presque plus de blanc.
Parfois je triche et je  prends la gouache blanche, mais le mélange des deux n'est pas toujours gagnant.

Chaque jour ou presque je bidouille, ce ne sont pas les sujets et les idées qui manquent. Je ne m'ennuie pas, même si un prof-accompagnant me manque et que je sais que j'avancerai bien plus vite à partir d'octobre à la reprise de l'atelier où je vais débuter. Poser les choses ici, comme souvent avec les blogs, m'aide à me poser, valoriser l'expérience, mettre des cailloux sur la route, tout simplement, au grand jour.
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26 juil. 2012

Un chat, un fauteuil

Petite peinture-croquis d'après une carte postale. Attention, on se concentre, quelle est la petite différence entre ces deux photos ? Sur la tête du chat...hum ?

Avant

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Après



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A part ça je me suis attaquée à une photo que j'aime beaucoup pour ses couleurs, son ambiance, la sensualité du fauteuil.


.C'est ma première fois avec de l'acrylique. Je n'avais que trois tubes de couleur un peu bof, j'en ai racheté quatre, et je peux composer des couleurs.
Pas question pour moi de copier exactement cette photo. Je ne veux pas faire vraiment ni le feu ni les ustensiles. Je voulais surtout me centrer sur le fauteuil et les deux potiches dans le mur.


.Par contre je ne connais pas cette matière, la façon de travailler la peinture acrylique et surtout de retoucher ensuite.


Le support est un bout de carton blanc très lisse, presque glissant.

je bidouille. Des fois ça tombe juste, des fois trop dilué, mais ça s'enlève avec un bout de papier plié, les doigts, on peut remodeler.
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Ce matin j'ai voulu reprendre, mais au niveau du mur c'est pas de la tarte.

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Je ne sais pas si je ne vais pas coller un peu des bouts de trucs. Des filaments de papiers-photos de tissus- sur les tissus du fauteuil ? Des collages de vrai feu ?

Dans l'ensemble, je ne suis pas douée pour retoucher, en peinture en tout cas, ça tourne vite à la foirade...
Je dirais presque que la première photo me suffit : le fauteuils et les potiches et tout blanc autour...Bizarre...A creuser tout ça.
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25 juil. 2012

Entre amis poilus

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Aujourd'hui était grand jour. 35° à l'ombre, Crousti tu le sais bien, c'est le bain annuel. Tu es marron sur les pattes et tes dents sont grises.

Soyons tous courageux. Une première papatte dans la bassine dehors, c'est comme les merles, ils ont leur baignoire sur la cabane de jardin, tout à l'heure Bibi a fait toilette. Allez Zou !



Voilà Crousti, tu vois, tu es bien dans l'eau et ton pépère te savonne délicatement, ça chatouille même. Oui le chat est parti plus loin, c'est un gros crasseux, euh non, allez, lui il se lèche toute la journée !

Et puis après, il y a ce que tu préfères

Devenir tout raplapla sous le soleil, c'est une belle vie, tu l'as dit !

Tu vois, Petit singe vert sera fier de toi. Il a bien reçu le dessin qu'on lui a fait. Chouette !



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Aujourd'hui j'ai retrouvé un dessin que j'ai fait il y a trois ans, je crois, je ne m'en souvenais plus. Je ne l'aimais pas trop. Maintenant j'ai décidé de tout aimer.

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C'était d'après une photo d'une peintre qu'on voyait travailler assise au sol.

Deux croquis en cours aujourd'hui, enfin un est terminé, l'autre plus difficile. Un dessin rigolo envoyé lundi mais j'attends que la personne l'ait reçu pour le montrer...

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23 juil. 2012

Les essais, de chaque pas se dessine



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Un éléphant intensément, devant la rivière se regardait. Vais je reprendre le ciel ?

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Premier essai de recyclage de cartes reçues. Envoyé à une amie-du-net. C'est bien d'avoir des amies qui ne se moqueront pas de vous et sont prêtes à tout.


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Il y a toujours des morceaux qui me parlent et un ensemble qui n'en est pas un.



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Dany, une autre copinaute, a publié une photo qu'elle m'a autorisé à copier. J'aime bien les vieilles chaises, j'aimerais bien faire quelque chose à partir de cette photo.


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22 juil. 2012

Maelström

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J'ai décidé de recycler mes cartes postales, les plein de cartes que j'ai reçues et gardées. Je les découpe, je les recolle sur une autre carte, c'est le grand gloubi glouba quand j'en viens à peindre par dessus.
Il va falloir que je m'achète un peu plus de couleurs huile et acrylique car là je n'ai que trois tubes de chaque.

Néanmoins c'est le grand gloubi glouba. Je ne sais pas où je vais. A un moment c'est vraiment crasse, à un autre moment il me semble que quelque chose  traverse, émerge par endroits. C'est assez bizarre.

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Et comme souvent, j'ai le sentiment que l'ensemble n'est pas la somme des parties !

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Allez, faisons une danse au Dieu des pinceaux  !


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18 juil. 2012

Bouquet du jour

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Bouquet du matin. Le peindre ?
Je n'ai jamais fait de fleurs en aquarelle.

Le fragile cosmos a déjà perdu un pétale.
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Il y a beaucoup de jolies choses mêlées dans ce bouquet 
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Le coeur du tournesol est une sublime architecture, je le ferai à part, je crois.

Vert, violines, jaunes, des couleurs que j'affectionne.

Premier jet...

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Reprendre, retoucher, mettre en valeur, appuyer, et valoriser volumes, couleurs et formes ....Ah ça, c'est une autre histoire !
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Le tournesol maintenant, avant qu'il ne se fane...

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Quelques heures plus tard !

Le tournesol, belle foirade ! En fait cette plante est si parfaite que je ne me suis pas méfiée. J'ai à peine dessiné les proportions avant de démarrer et finalement, j'ai eu tout faux, j'ai fait des pétales deux fois trop longs. Or tout est dans la justesse et l'harmonie, le tournesol ne supporte pas l'à peu près. 
Je le saurai  la prochaine fois.


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Pour le bouquet j'ai juste redessiné quelques traits et remis chouïa de couleur par endroit mais si peu. Car je suis habile à tout bouziller en un coup mal placé.



Croquer, croquer c'est bien. Aller au delà, oui,  est une autre histoire !

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16 juil. 2012

D'un essai à l'autre

Ca commence un jour où, grâce à une association locale, tu te retrouves avec des pinceaux et du gros foutoir et une seule consigne : faire un panneau indicateur avec ce beau rouleau, y mettre une maison dont le toit s'ouvre, c'est le logo de la journée d'expo au village.

Tu te retrouves à prendre dans tes bras un cylindre doux et lui coller des papiers et de la peintoche avec les doigts, violemment, flac flac, jouissivement.



Ca continue, parce que tu sens la morsure et le courage, par une séance de découverte d'un atelier local. Tu aimes, on se sent libre et entouré en même temps, pas à patauger trop toute seule. Tu fais un croquis auquel tu ne comprends rien mais qui parle.



Retrouver le contact du fusain me ramène très loin, une retrouvance, un câlin d'une qui aurait attendu longtemps. Celle que nous avons tous en nous, j'en suis absolument persuadée.

Ainsi c'est de la liberté et de regards neufs sur moi, sans préjugés, des regards inconnus mais présents, que renait le besoin, l'amusement, le plaisir, la force de pousser plus loin le bouchon. J'allonge mon bureau-atelier d'une planche supplémentaire, j'achète un peu de matos.  Aujourd'hui celui qui entre dans cette pièce ne peut pas se demander si c'est un "bureau" ou un "atelier". 

L'espace est essentiel. Certes le temps fait tout mais affirmer un espace pour y affirmer un besoin, une activité, une place pérenne et à soi, c'est une étape primordiale dans la vie, dans chaque étapes de nos vies d'apprentis. Je l'ai toujours ressenti, que ce soit au travail ou à la maison ou ailleurs, l'espace dans lequel on s'installe, on se meut, on dit, on fait, imprime notre façon de faire, dire, se mouvoir, s'installer. Notre relation au monde en dépend. Quand je pratiquais le taï chi chuan tous les matins chez moi, je réservais un bout du salon, je fermais la porte et je tournais la pancarte "ne pas déranger". Cette pancarte nous manque maintenant, à lui comme à moi.

Il y a eu une conjugaison des espace-temps depuis un mois. J'ai perdu mon travail, qui n'était qu'un remplacement, donc logique. J'ai eu l'assurance d'avoir une année entière qui m'attendait. Je sais aussi combien il est facile de tomber dans la déprime des jours chômés sans but qu'une vacance devenue pesante et malsaine.

 J'ai modifié mon bureau, j'ai tricoté entre cet espace et ce temps neuf. La possibilité d'aller en journée aux atelier-cours du village s'ouvrait ( mon boulot ne me le permettait pas). Je ne serais plus seule à bidouiller chez moi des cartes-collages. Pouvais-je avancer un peu plus ?

En attendant la reprise " des cours " en atelier, j'ai donc décidé de m'exercer. Prendre des modèles, croquer, tester des matières, faire des erreurs. Faire moche, le photographier, faire mieux, ne pas savoir que faire. Et chaque semaine avancer. Se dire que tel procédé me parle, qu'il faut continuer les essais. 

Un fond de collage et de la peinture dessus ? Tiens c'est à l'assos, avec nos rouleaux, que G. m'a montré cela. Tiens c'est à l'assos que A. créé des petits tableaux faits d'amalgames infinis de matières, tant qu'on dirait des émaux. Visages reconstitués, paysages oniriques, personnages fantasques, beaucoup de choses à base de récupération de petits matériels ( clous, fer, cadres, matériel de zinguerie, bois, etc).

Apprendre le vide et le blanc. Gâcher des croquis légers en faisant un remplissage barbare tout autour. Dommage. Couper. Regretter. Les erreurs apprennent énormément. Elles pèsent et posent les choses.
En fait j'aime énormément les croquis en noir et blanc. Ils me parlent. Me suffisent souvent. Je dois me méfier de ma propension à "remplir" parfois sans recul. Cela me fait sourire. Une amie disait de moi que j'étais à la fois très silencieuse et bavarde.

L'animatrice de l'atelier me manque. Je pense à ce qu'elle dirait, le geste qu'elle ferait, mettrait-elle le croquis de loin, vers quoi me pousserait-elle, que proposerait-elle ? On verra en octobre. Je garde tout, je veux savoir ce qu'elle aura à proposer. Je pose ici régulièrement les photos. Pour prendre le recul. Photographier les étapes m'aide beaucoup. L'appareil devient un outil de l'apprentissage. Parfois il est cruel quand à partir d'un croquis sympa, il me montre que j'ai pataugé et perdu toute perspective et rendu tout pateux plat et laid. Parfois il est bienveillant quand face à une mochetée il trouve des petits bouts regardables, des angles possibles qui m'étonnent et font réfléchir. Parfois il me dit c'est beau, tu avances, surtout quand je triche avec des pointes de lumières et d'ombres qui valorisent un croquis trop fade. J'essaie alors de le retoucher mais je n'en suis pas encore là car c'est l'étape où j'ai besoin d'être épaulée. 

Les résultats ne sont pas le plus important. Comme dans tout le reste, c'est la démarche qui est la force, le mouvement et ce qu'on en ressent. Par contre, comme c'est drôle de voir l'accessibilité tout de même, de la peinture et des dessins, pour l'entourage, en comparaison avec l'écriture. Personne chez moi ne lit ce que j'écris et je ne le souhaite pas pour le moment. En revanche, comme il est facile de mettre sous le nez des proches quelques productions picturales et de s'en flatter ! Comme c'est étrange...sans doute parce qu'il n'y a là aucun enjeu trop intime pour moi et parce que j'aborde mes dessins de manière décomplexée ? Sans doute. C'est certain.
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