31 mars 2017

Qu'as-tu fait ?




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C'est vrai, une amie me dit " ça me manque de ne plus voir tes créations."
Je lui réponds que je n'ai rien fait depuis l'automne, en fait depuis janvier où j'ai repris le travail.
Mais je photographie souvent ce que je créé et /ou envoie et j'ai retrouvé ces photos.
Réconfortant de se dire "Bon ben quand même t'es pas juste restée les deux mains dans les poches."

Depuis la semaine dernière c'est un regain. Sans doute la perspective des vacances et ensuite la fin du boulot dès la mi juin ( reprise mi septembre) ? Et aussi des gros paquets de regrets accumulés, d'envies refoulées, des couleurs, des matières, des idées vagues qui poireautent depuis l'hiver.

A suivre, donc.
Je me suis remise aux cartes-collages la semaine dernière. C'était Noël à la Poste, au moins quatre courriers et deux attendent demain.

On s'y remet. Le collage est d'ailleurs vraiment thérapeutique, il permet de se faire du bien sans se prendre la tête, sans avoir peur de "ne pas faire bien". On arrive toujours à quelque chose et cela met sur la voie. C'est un pas pour sortir de la léthargie ou de la déprime. De plus, on fera plaisir à quelqu'un. Il y a un destinataire précis, pour ma part je fais une carte pour quelqu'un en pensant à cette personne aimée.

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30 mars 2017

Envoyé bien plus loin que ça

Dans vos boîtes





Que dire, je ne sais pas.
Je me suis un peu battue sur cet oiseau là.
Partie d'une idée de collages, j'ai débattu en route avec toutes les idées qui me venaient.
J'aurais dû faire trois cartes avec trois bonnes idées cueillies au vol.

On a failli terminer dans la bouillie
Mais il en restait quelque chose et j'avais très envie de lui envoyer, même si le quelque chose était un peu incertain.


J'aime bien les petits formats.
Je découpe parfois dans des peintures de longs rectangles.
Ils ont plusieurs vies.
Un jour, au moment X d'un temps Y, ils s'envolent vers toi



Quelque chose dans le dessin n'est pas précis et m'a plu. Enchevêtrement où l'on est pas sûr de ce que l'on voit ? C'est venu sans réfléchir.

Je suis restée marquée par des toiles d'animaux de Marc Franz ( fondateur du Blaue Reiter avec Kandinsky) que j'ai découvert il y a deux ans. Couleurs et animaux s'y mêlent, se fondent, dans une puissante sensualité qui me renverse.

Tiens je vous mets un de ses tableaux qu'on voit dans le lien ci dessus



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Ce papier, issu de collages de peintures, je l'ai fait en pensant aux tissus africains.


Les gens, sans doute, ne savent pas le temps et les pensées qui nous harponnent et nous happent,  en peignant pour eux.



Cette carte m'a donné du fil à tordre.

J'y ai mélangé de l'encre, de l'acrylique, du pastel, je crois.

On a frôlé le moche. Parfois le moche est à deux doigts du meilleur quand on est novice et qu'on traficote avec des petits pois dans la tête. Sans bases solides, sans expérience. Chaque création est un apprentissage pur et solitaire.




Il y avait tant de bataille que le papier ressemblait à du tissu et ce n'était pas pour déplaire.





Le vase, les fleurs refaites des dizaines de fois. Couches sur couches et ne plus rien entrevoir.

Le fond où mes pensées partaient vers Matisse et d'autres beautés. On peint avec de nombreux tableaux dans le cerveau, les flashs qu'on a eus en les voyant pour la première fois. Comme ces peintures de Berthe Morisot où toujours au travers de la fenêtre une autre toile s'ouvre dans une profonde volupté douce.




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Est-ce que je progresse ? Je n'en sais vraiment rien.




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29 mars 2017

Bois peints

Deuxième essai réussi pour des peinturlures sur  branches mortes et douces sinueuses.

Cette fois j'ai mieux laissé le bois dire. Dans ses recoins, ses granulés, ses trous et ses bosses, des formes cocasses sont venues se faire colorier.







Une activité très jouissive. On se met dehors.
J'ai utilisé des restes de tubes acrylique.

On écoute la radio ou les oiseaux et on laisse venir.
Tout simplement, tout en amusement et plaisir d'enjoliver ce qui déjà était joli.











Dans ce jardin de vacances il y avait deux poules.
Elles ne m'ont pas quitté tout le temps que je peignais.
Des artistes, sans aucun doute.


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