30 oct. 2009

On peut marcher sur les nuages même avec le coeur lourd


C'était dans un endroit vraiment pas drôle.
Dans une chambre d'hôpital
quatre vieilles dames étaient au lit pou
r le restant de leur vie.
C'est ça qui fait que je veux vous raconter cette histoire, pour vous dire que même le coeur lourd on peut marcher sur les nuages.

Une fée venait souvent leur parler. Elle chantait, elle amenait des bouquets de la forêt voisine. Marguerite, la seule à tenir assise, tapait des mains et on rigolait bien.





Pour pré
parer Noël, la fée venait avec ses couleurs, ses pinceaux, et peignait sur les baies vitrées. C'est là, en fait, qu'elle devenait fée.
Elle fermait la porte pour être seule avec elles quatre. Elle peignait des animaux, des arbres, des lumières,
et la dernière fo
is qu'elle est venue elle a peint cette fée, avec son lampion et ses lucioles.

" Elle a des grands pieds !! " a dit l'infirmier.

Marguerite a tapé des mains et on a bien rigolé.

A chaque fois qu'elle peignait
il se passait quelque chose de magique.

La chambre devenait tapis volant.
Tout n'était que silence et amour.
Toutes les cinq transformées en papillons et étoiles ne faisaient plus qu'un, un seul coeur léger. Une émotion immense et profonde. Non pas une petite étincelle, non, un vrai voyage pour de bon. Un trésor inestimable, un secret, un cadeau.

Le temps n'avait plus cours, l'éternité en partage.
La fée était aux anges, bouleversée.

Voilà, c'est comme ça que ça s'est passé, et que, même le coeur lourd, j'ai marché sur les nuages. Depuis, bien sûr, vous vous en doutez, bouleversée je suis restée.
Et depuis, bien sûr, c'est évident, tout est différent.

Lôlà.
Illustration de Gaelle Boissonnard.


29 oct. 2009

Je ne le connaissais pas vraiment, avant...

C'est ici que je l'ai vraiment rencontré et qu'il m'a conquise. Avant je le croisais, bien sûr, mais il restait discret et parfois distant. Une année, oui, de l'autre côté de l'Atlantique, il m'avait sorti son grand jeu. Mais j'étais trop jeune, sans doute, et je n'avais pas les bons yeux.
Non, il m'a fallu venir vivre au pied du Vercors pour succomber à ses charmes et chaque année est un émerveillement...L'Automne...

En panne de connection pendant 5 jours ( une éternité !.....) j'en ai profité pour le prendre en photos, vite, vite, vite, car cette semaine les jaunes deviennent bruns chaque jour et les feuilles entament leurs grandes envolées...
Alors, le voici, le voilà, tel qu'on l'aime !



















Est-ce qu'on aime ça ?
Oui !
Est-ce qu'on en veut encore ?
Oui !
Est-ce que ça fait du bien à nos âmes égarées ?
Oui, oui, ouiiii !


24 oct. 2009

Changer la vie ( bis ) !!


Oser, rêver

Prendre le temps, se perdre en chemin.


A pleines mains,
la vie prendre.

Changer la vie !


Changer la vie, changer de vie, changer de lieu, changer de métier !
Oh la belle aventure !

En septembre, je suis allée voir des amis qui ont fait le grand saut.

Après 35 ans de vie parisienne, les voilà partis en pleine nature vivre leurs idées pour de bon.


Occasion pour moi de découvrir
le beau Pays de Bourdeaux ( Drôme).





Et c'était gai, très !






Lôlà

22 oct. 2009

Poupinette et les lentilles.

J'aurais pu aussi intituler ce billet " Non aux lentilles-jus-de-chaussettes !!". Car c'est à force de rencontrer des traumatisés de la cantine que m'est venue l'idée de mélanger les lentilles aux céréales ( riz, quinoa, semoule,...). Ces mélanges sont jolis et bons et apprivoisent les récalcitrants. Avez-vous essayé ?


Cet été j'ai amené un de ces mélanges chez des amis, où règne une Poupinette de 7 ans. La Poupinette a dit
" C'est très délicieux !! Maman,
il faut que tu goûtes !"
. Alors....


Ingrédients


- Un taboulé , léger en menthe et citron. Ou simplement de la
semoule cuite avec amour et arrosée d'un filet d'huile d'olive.
- Des lentilles, et une carotte coupée en rondelles, mitonnées à feu doux sous leur couvercle ( juste recouvertes d'eau pas nageant dans l'eau !)
avec sel, feuille de laurier et autres parfums de votre goût.


Vous mélangez les deux ingrédients, environ deux tiers de semoule et un tiers de lentilles (égouttées si besoin).


" ...très délicieux...." . Voui !


Lôlà

20 oct. 2009

La vie ailleurs-et-ici, traversée.

Traversée. Sur le fleuve balancée.
A tes pieds la vie, bouts de bambous tressés, et le courant, au dessous, qui toujours l'emporte.



C'est comme ça, tu sais faire, tu penches la tête d'un côté et aussi de l'autre côté.
Non, on ne peut pas déjà se retourner.
On ne peut pas non plus tout ramener.
On se laisse sur place avec nos petits cailloux.

La barque est déjà trop pleine au moment de faire ses bagages.

Tu vas ailleurs, tu vas, tu repeins en blanc ta mémoire.

Tu repenches la tête d'un côté et puis de l'autre côté, et même le corps tout entier.

Plus tard, beaucoup plus tard, quand le temps a coulé, coulé, on peut enfin se retourner.


Ici et ailleurs, tu es des deux côtés.
Légère, petits cailloux, bambous flottés.


Lôlà.

16 oct. 2009

Vendredi dans les arbres, on est zen et fruits !

Dernier jour de la "semaine dans les arbres" d'ici.

Des pins zen, d'hiver dans le Vercors.

Un ciel pur, un soleil chaud plein de promesses et ces pins célestes.



Et puis,

c'est vendredi,


et il est temps

de cueillir

des fruits !










Cerises et noix, qui jamais ne se voient, jamais ensembles : les unes au printemps, les autres en automne...
Mais, voilà.... dans les arbres de la tortue légère rien n'est impossible !

Lôlà.

15 oct. 2009


Arbre de pluie
Et ici, sur les vagues, les arbres grondent, font des éclairs!
Malou

Et demain, récolte dans les arbres !

Demain un peu de récolte, et en attendant, vite fait, pour le fun, c'était pas prévu mais c'est trop rigolo...hop, une bonne bouille dans son panier pour Jardinementvotre !



C'est mon chat qui était content !!


Lôlà.

Jeudi, dans les arbres, enlacés.

Enlacés, serrés dans nos branches.
Aujourd'hui et demain, noeuds de nous que rien ne sépare.





















Branches légères

penchées sur la rivière.










Et nous les doigts dans l'eau.

14 oct. 2009

Dans les arbres, mercredi haut en couleurs.




Mercredi on est là-haut
tout en couleurs



Mais comment font-ils pour aller si haut ces arbres ?

C'est pour nous obliger à lever la tête de nos souliers.
Et, comme leurs feuilles, toucher les nuages.























Petite j'ai grandi au fond du jardin. Un saule pleureur avait mon âge,
sous ses branches était mon royaume.

Lôlà.