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Voilà le troisième jardin imaginaire que j'ai peint pour me préparer aux séances de mars avec les dames de l'atelier ( cf blog en haut à droite dans la colonne, cliquez...).
Ce dernier week end de février est blanc chez moi. Il y a du boulot pour nourrir les oiseaux qui accourent dans la froidure.
Hier j'ai encore fait l'expérience de ce que cela donne quand on démarre une peinture sans idée assez claire. Même si on ne sait pas toujours ce qu'on veut, je crois qu'il faut savoir ce qu'on ne veut pas, du moins il ne faut pas être trop mou du genou.
Hier, je l'étais. Je n'étais pas vraiment prête à peindre mais je ne voulais pas ne pas peindre ce jour là. N'importe quoi ! Je savais que j'allais patauger car mon mental n'était pas affûté sur ma création.
Peu importe, j'apprends, j'ai appris.
J'ai voulu faire un genre de théière à l'encre.
J'ai fait.
S'arrêter là aurait été pas mal.
En peinture, savoir quand s'arrêter est primordial et cela s'apprend, mais lentement...
C'est très difficile de savoir quand. Quand lever le pinceau.
J'étais satisfaite, j'aurais pu m'arrêter.
Passer à autre chose.
Mais non.
J'ai continué.
Bon, c'était encore correct.
Mais je n'avais rien de bon en tête.
Un genre d'entêtement, de petite colère, que j'ai passée sur le papier.
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J'avais une frustration, un grand besoin de m'exprimer. Mais j'aurais dû, oui, varier, prendre 36 feuilles de papier et m'attaquer à 36 autres sujets.
Donc, comme j'étais mal centrée, confuse et sans concentration positive, j'ai tout effacé !
J'ai tout lavé et délavé et cela a fait de la boue à essuyer. Beuh.
Par contre j'ai continué de m'amuser avec les coulures. Très intéressant, je referai.
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Le soir, dépitée, à la lueur de la lampe, debout prête à me coucher, je suis revenue au chevet de ma théière lui mettre du pastel.
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Histoire de me faire pardonner.
J'en ferai une enveloppe, histoire de la faire voyager après toute cette maltraitance !
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