Ce qu'un blogue peut faire...est une histoire sans fin, je crois.
Cette adresse je l'ai donnée à plusieurs personnes que je ne vois plus et/ou qui sont très loin.
Vivre loin de ses amis est ma destinée, collée à ma peau.
J'aime la distance sans doute, la distance physique, puisque je me l'impose sans cesse et l'impose.
Elle est aussi ma soeur ennemie qui parfois sépare bien plus que je ne pensais ni ne voulais, car non, je ne veux jamais l'isolement du coeur, ni la séparation des sentiments. Mais je suis très maladroite.
Et puis il y a les bonheurs du temps qui passe. Et les signes qui reviennent de ceux qu'on a gardé toujours au fond de soi, qu'on aime.
C'est ainsi que mon ami et ancien collègue Theerawong qui vit en Thaïlande,son pays,
m'a envoyé un e-mail pour me dire
qu'il était venu sur le dos de la tortue légère
même s'il ne lit pas le français.
Nous ne nous sommes pas vus depuis vingt ans
mais nous avons vécu tant de choses essentielles
ensemble !
Nous nous sommes gravés dans nos mémoires,
mutuellement.
Dear Theerawong,
I'm so glad you came here.
You'll appreciate these photos...
Je suis si contente que tu soies passé ici,
tu apprécieras ces photos
Was it another life ?
Etait-ce une autre vie ?
I don't know. What I'm sure of
is that
you are a part of my life,
a friend.
So far, so close...
Je ne sais pas. Ce dont je suis sûre
c'est que tu fais partie de ma vie,
un ami.
Si loin, si proche.
Love.
.
10 commentaires:
tu as du être très émue de recevoir un signe de si loin...
c'est la merveille de ces messages qui franchissent les distances , un peu comme des bouteilles à la mer..
c'est toi , cheveux courts , assises au pied de cette majestueuse statue?
Et quelle émotion tu offres aussi en retour...à son prochain passage...
Superbe le bambin en écharpe!
Je crois que c'est moi mais je ne me reconnais pas. J'ai dû rester quelque part par là bas.
Léna, le bébé est du groupe ethnique nommé "Miens" (qu'on prononce "mienne"). Origine laotienne, réfugié en Thaïlande dans les années 90.
Ô comme je te comprends!
Cette année, j'ai retrouvé par hasard mon amie de Guadeloupe: 23 ans sans nouvelles et nous nous sommes reconnues en un instant sur un quai de gare! Nos vies sont comme des puzzles dont on (re)place peu à peu et avec un immense plaisir les pièces manquantes, perdues, oubliées, détruites ou toutes nouvelles, comme les rencontres sur les blogs!
Très très beau billet!
Un bonjour en passant...je viens volontiers me promener sur ce joli blog!
Merci Epamine complice.
"Passer les rivières" ce titre m'avait beaucoup plu et j'étais venue vous voir aussi. Bienvenue et à tout bientôt sur nos ponts, nos passerelles, nos bouteilles à l'eau !
j'adore la foto où tu es assise sur ce bouddha, toi la boddhisatva qui finira bien par atteindre la boddéité...
Oh là là !! Cette Lôlà du nirvana ?
;-)
décidément la toile a du bon c'est l'espace des découvertes, mais aussi des retrouvailles,j'aime beaucoup aussi la photo de l'enfant en écharpe, le regard de cet homme sur l'enfant.
Il est vrai qu'internet crée des liens, c'est plus simple de se donner des nouvelles, et surtout moins cher que le téléphone. Le fait de pouvoir parager ces photos c'est génial...
Bonne soirée, @ bientôt
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