20 août 2019

20 aout, cela commence

Portrait d'après modèles de peintures d'artistes, on a dit.

D'abord ranger l'atelier qui avait des airs de plusieurs valises mal ouvertes, pas refermées, en trop, qui dépassent, posées là. Pas joli. Je parle de cartons, de piles de revues, d'un carton atelier-ambulant que j'ai emporté en Normandie en juillet et qui m'a servi et que j'ai emmené aussi en Auvergne pour mon séjour écourté durant lequel je n'ai pas peint. Juste un dessin final, pour les voisins qui ont récupéré la clé, et pour les amis qui seront chez eux le 28 aout. Ce carton était bourré comme un coing.

Dans l'atelier à la maison, des piles de magazines au sol et sur des tabourets et une table à tréteaux où l'on aurait laissé traîné ses doigts pleins de peintures un peu partout, sur toutes sortes de papiers, et des papiers colorés, des bouts de trucs, du mini format, du découpage, des restes de découpages, bref. Une planche sur laquelle on ne voyait plus rien, sauf tes yeux collés plein de merde à force de voir ce fouillis.

Rangé donc. Au moins le bureau. Les pinceaux, la colle. Jetés les bouts de papiers, non on ne garde pas tout, même si on garde les timbres poste reçus (dans une petite boîte).

Les deux livres d'art empruntés à la médiathèque étaient sagement là.
J'ai pris celui de Modigliani. Et hop. Mon dévolu sur une peinture, il y en aura d'autres. Un nez en zig zag, une femme. Je n'ai pas envie de faire un portrait d'homme, pas non plus envie de nus.

L'émission de radio était plaisante, un invité philosophe, engagé, drôle et touchant. 

Je n'ai pas tout de suite sorti la peinture à l'huile ( toute neuve)
Brouillon vite fait, avec pastels et fusain. Un papier déjà taché, j'aime faire avec les taches.

Puis un retour à l'huile, cela fait des années...Je ne me souvenais plus. On est obligé d'être plus discipliné avec la palette et les pinceaux qu'avec d'autres peintures ( à eau ou acrylique). J'aime bien brouiller la peinture sur un même pinceau et peu rincer et c'est moins faisable avec l'huile. Par contre l'huile se caresse, ne sèche pas vite, elle est un peu entre la peinture et le modelage, une notion de "matière". Je n'utilise pas d'essence de térébenthine, juste de l'huile de lin dont j'aime l'odeur. Mais pour rincer un pinceau, non, voyons, il faut penser au chiffon. Bref, il va falloir améliorer la technique.




A suivre.


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2 commentaires:

ARNAUD DE LA TOUR a dit…

C'est beaaaaaaaauuuu!

Laure a dit…

Contente que cela te plaise. Merci ! C'est me début d'une série, je pense.