Il faisait encore beau ce jour là, la semaine dernière, avant les trombes d'eau du week end. Soleil sur les quais. Tout était parfait. Mon statut de chômeuse m'a même permis de bénéficier d'une entrée gratuite et j'en suis très reconnaissante à notre politique culturelle. Accès gratuit dans les Musées nationaux pour les demandeurs d'emploi. De quoi passer des journées ailleurs qu'à se morfondre.
Voici les photos que j'ai faites.
Que dire ?
Rien.
C'est immense, les toiles et la maitrise.
Les couleurs, les lumières, les blancs sur lesquels je m'extasie.
Chaque toile est un univers en soi, un conte, une féerie, une histoire, un film, une aventure.
Le mouvement et le geste sont toujours visibles. Dans la pureté de l'ensemble, la main de l'homme, ses doutes, ses forces, ses émotions, ses vibrations, sont là. Les jetés, les dégoulinures maitrisées qui s'arrêtent là où l'artiste l'a voulu, ni plus loin, ni pas assez.
Les espaces de clarté et les morceaux plus épais où la matière est déposée.
Le regard de celui qui regarde est soumis à toutes les hypothèses, l'histoire se noue, se cherche, tout est possible.
Ce sont des peintures à l'huile. Oui. A l'huile.
Cliquez sur les photos si vous voulez les voir en plus grand
La belle signature du Maître
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d é c o i f f e !
celle là je la veux dans mon salon
Ce sont des secteurs que je fréquentais beaucoup quand j'étais à Paris.
Palais de Tokyo, Musée d'Art Moderne en face.
Je m'y retrouve, souvenirs, de cette jeune femme qui découvrait les arts et la joie de déambuler dans les musées.
De la place, un midi calme, les très grandes toiles se déploient et dansent entre les murs.
Les visiteurs prennent le temps, s'assoient sur les bancs et regardent, se parlent, ambiance feutrée d'admiration.
La partie "encres". Il fut le premier à en faire de si grands formats
Carnet de croquis
J'ai poursuivi la visite vers l'expo permanente.
Ce sera pour le prochain article.
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