Il y a des années faites maison, d'autres moins.
Je garde une affection particulière pour les cartes de voeux de fin d'année.
Cela a toujours été.
Encore plus à l'étranger, en travaillant avec les anglo saxons pour lesquels c'est une question qui n'en est pas, un principe et une joie. On se retrouve avec des murs entiers au bureau punaisé de cartes toutes aussi belles les unes que les autres. Ne pas en envoyer, ne pas en recevoir, ne pas les exposer serait ne pas vivre, ne pas aimer, ne pas fêter. I love that !
Cette année j'ai démarré par de la peinture, plutôt bleue et verte... en vrac sur des rectangles de papiers Canson. Puis j'ai découpé des photos dans des magazines de nature.
Puis déchiré des bouts de peintures pour les introduire dans les paysages.
Viennent en fin des encres pour fondre un peu de tout, le rehausser et s'amuser.
Des petits décors, en somme.
On en est là pour le moment.
Les peintures du début :
Leur intégration dans des photos de magazines
Reprises avec encres
En préparation aussi : des essais de pastels, recouverts d'encre noire puis on gratte au hasard...
Ensuite : à qui envoyer ? Oui c'est aussi une question. Pour moi elle se résume à une chose : accepter de n'avoir jamais de réponse ou pas ?
- Si oui, la liste des destinataires peut doubler ou tripler mais mes frustrations aussi car je suis toujours peinée de ne pas savoir si un courrier est arrivé. C'est, pour moi, presque une question, très vieux jeu, de politesse.
- Si non, c'est mieux, plus rapide, maxi une dizaine d'amis qui savent faire un signe en retour, pas plus.
C'est idiot n'est-ce pas, de tenir compte de ces critères. Il faut être généreux et aimant sans rien espérer en retour. Oui. Mais ça c'est dans tes rêves d'une vie de poupée. Moi j'ai trop de pots cassés derrière moi et trop besoin de tendresse. On est si peu de chose.
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