24 avr. 2014

Courte soupe



Le doute en tout est permis. Il est de mise et bien mis, dans son costume de soie sur mes bras. Tu pends. Tu floues, tu flouches, tu louches sur un présent. Porte à porte, je te rejoins mal. On coule dans l'acide, la scie majestueuse redescend le petit escalier. Le talent fuit puis recommence. Défunt absent. Démence courante comme une main que personne ne lit.
Le doute est permis, remis à jour. Externuement de nos beaux jours qu'ils se souviennent, une fois de coutume. Je me mens.
Le doute est franc. Une vie sans retenue laisserait glisser ses phares et on serait tout nu.
Le doute au nez m'éprend. Il goûte, une haleine de cheval fourbu.
Ah ce doute est à diluer dans la raison pure. Une alchimie en déroute. Quelques bons sorciers n'y feront rien. Pieds liés dans le bouillon. Douter est une chose mais une autre est d'en sortir. Trouons le quotidien la marmite a de la mémoire. Rien ne doit nous retenir.
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