1 août 2013

Faire passer l'été, se fichtre bien des barrières

Pas mal de choses zarbi en juillet qui néanmoins se sont incrustées comme elle


l'antilope schizophrène



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Je suis entrain de coller et peindre sur des pages d'un magazine de cuisine, des pages épaisses et douces.

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Partis au courrier


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 J'essaie de moins en moins juger ce que je fais.
Laisser aller dans le plaisir. Est la mère de toutes choses, pour moi en tout cas.
Ce n'est pas à mon âge, avec les fardeaux bien mal lestés, que je dois me prendre les sabots dans des cailloux à planter.

Aout reste aout, je ne l'aimais déjà pas quand ma soeur nous a fait le saut de l'ange juste avant qu'aout 2012 ne se fane. Elle est morte dans le chaud épais, étouffant, d'une fin d'un été moche pour elle et qui ne laissait plus d'air à l'espoir. Non, tous les étés ne sont pas de jolis moments. 

Cet aout-ci il faudra donc le passer. Et se foutre bien des nuances et des complaisances, des jugements et des fausses pudeurs. Le deuil touche au réel, au large les simagrées, les tours se jouent. De nous.  Rien ne sert de penser ce qu'il en reste. On est toujours en reste dans un endroit secret qu'en vain on veut montrer.



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Oui les collages au gré du vent et de la peinture dedans, c'est jouissif facile et inattendu, toujours. Ce résultat dont on ne saura rien sauf en fin.



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Ce fond attend, il attend joliment

Cette poterie avait vécu un hiver dehors. Elle est cassée et africaine.Il y a des dessins incrustés.
J'ai passé ma main dans la peinture blanche et je l'ai caressée comme il fallait. Elle est douce, j'avais l'impression de la modeler à nouveau. Puis un peu de couleur sur ses motifs. Elle est contente, moi zossi. (La photo ne lui rend pas assez hommage)




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