J'ai emprunté en médiathèque un livre de gravures de Picasso, du Musée d'art moderne de Saint Etienne.
Ce sont des gravures sur cuivre qui demandent une grande dextérité et une vision du dessin, c'est très compliqué. J'y lis que l'artiste aimait dessiner et graver, sans lever la main, d'un trait continu sur toute l'oeuvre.
Le fonctionnement de la gravure demande beaucoup d'expérience, ce qui est creusé, ce qui est gravé et apparaît ou pas, en négatif, en reliefs. Picasso a inventé des techniques et trafiqué des outils pour varier les rendus. Il en faisait facilement huit par jour, la nuit essentiellement.
Dans ce livre : corps, sexes, formes et déformes à profusion.
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On rêve de voir le créateur à l'ouvrage sur les plaques de cuivre. Car le rendu sur papier est une chose, une étape, mais le travail sur la plaque est la matrice, si difficile à réaliser !
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J'adore les couleurs mais le noir et blanc si contrasté, c'est quelque chose !
Voir toutes ces oeuvres et ces corps décomplexés c'est le genre de truc jouissif qui te donne envie de te lancer à dessiner des corps en deux minutes, comme tu peux.
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quelques brins d'herbe la rendaient attendrissante
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De la paume d'une main invisible il cherchait son appui
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