18 oct. 2012

Arbre, lac, montagne et toutes sortes de recyclages


cliquez sur les photos pour bien les voir 
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Hier un peu de collages, mes premiers amours.
Un marque-page pour ma tante grande lectrice.

C'est vrai que les collages c'est facile et complètement spontané. On ne sait pas où l'on va et, perso, on s'en fout un peu.

C'est ça le bonheur, ne pas se prendre la tête quand on crée quelque chose, ne même pas savoir si on créé.

De l'atelier du lundi j'ai ramené des patouillages.
Qu'en faire ?

Hier je m'amuse avec celui ci. Test d'encres aux belles couleurs ( de l'atelier, je ne les ai pas chez moi) et de gouache blanche.

 Qu'en faire ?

Est-ce un lac chinois ? Quelles sont ces montagnes ?
En ce moment je scrute les lignes autour de moi, dans ce beau village entouré par le Vercors, et je suis fascinée.


Je colle quelques morceaux déchirés dans un magazine de nature. Je pense à des îles volcaniques.



J'aime les couleurs entre noirs et rouges. J'aime le blanc comme des nuages dans l'horizontal.

J'aime les contrastes et j'aime les flous. J'aime les brumes et j'aime les explosions.




J'aime patouiller avec la colle à tapisserie complètement usagée. Un mélange de l'été qui ne colle qu'à moitié et mouille plus qu'autre chose !

Je mets de l'encre, je mets de l'aquarelle. J'en ai acheté en tubes, c'est vachement mieux qu'en godets, ces godets me mettaient mal à l'aise pour faire des mélanges de couleurs. Les couleurs d'origine se perdaient dans le bouzou.

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.J'ai aussi ce fond là, à l'encre et gouache blanche. Je n'en fais rien pour le moment. C'est un bout de tapisserie. Un matériau intéressant. 

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J'avais fini mes palettes d'encres sur un carré cartonné épais et très lisse. Ce n'était pas très chouette. Une vague forme d'arbre sans formes. Qu'en faire ?

J'ai repensé à l'huile, le blanc. J'aime énormément l'huile mais j'essaie d'apprendre avec les couteaux, pour des soucis de nettoyage ( on essuie, pas d'essence, etc). Plaquer des touches de blanc à l'huile est terriblement jouissif.


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Il y a quelque chose qui me parle dans cette peinture. J'en vois les défauts, le blanc pourrait être réparti mieux autour du tronc, par ex. J'ai eu du mal à trouver mon chemin à droite dans les branches.


Je pense à une femme. Je pense souvent au corps féminin quand je dessine un arbre.  Là, je vois une robe de bal.




L'huile c'est un bonheur à travailler, même si je n'y connais rien. Il y a ce rapport à une matière, une épaisseur, plus proche du travail avec la terre que j'adore. C'est souple et odorant, souple mais ne se laisse pas facilement faire. Généreux aussi, très. Et malléable puisqu'elle sèche lentement, on a le temps de revenir dessus, de la transformer.

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J'ai récupéré une page sur laquelle j'avais essuyé les couteaux la semaine dernière. J'ai fait du moche, un peu de collage dessus, du pastel. Mais par morceaux quelque chose me dit. Ce que j'aimerais faire en vrai.




Et puis des fois un fond foncé et des ombres dedans et c'est rigolo...


Pendant ce temps, chaque matin se lève. 

Et ce matin c'est l'été des indiens.


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