24 janv. 2012

Après LE, reste trois livres moins deux

Que lire après Kafka sur le rivage de Murakami ? LE livre.
La question se pose toujours quand se termine un livre qui t'a fait oublier tout. Tout. 
Que reprendre en mains ? Laisser passer un temps ? On est aussi tenté de retrouver un autre voyage, de repartir loin avec un autre.
Le livre refermé est entier dans le corps comme à sa place, on le porte. Il s'est niché.

Que lire après Kafka sur le rivage ? Je me suis laissée allée dans la Médiathèque, comme souvent. Peut être des choses en tête mais sur place tout s'embrouille.

Je prends un polar et deux. Et je cherche dans le fantastique, pour enfants et adultes, un genre d'histoire comme le merveilleux "Croisée des mondes" heureux sois tu si tu ne l'as pas lu, le monde t'appartient.

Je trouve "Le clan des Otori". Tiens au Japon ? Comme un hasard. J'en prends deux tomes. On verra.

De retour chez moi, une semaine après. J'avais bien démarré le polar islandais mais je m'aperçois que je l'ai déjà lu. Je ne pourrais pas en raconter la fin mais un détail, une conversation entre le héros et son fils me confirme que j'ai déjà lu cette histoire. Non, je ne m'en rappelle plus, je pourrais donc la relire, mais j'ai lu ce dialogue avec son fils, leur histoire, son enfance, et cela stoppe net la poursuite de ce roman.
Je tente le deuxième, je m'accroche, IL l'a lu et a aimé. Le Carré, le dernier. Malgré mes efforts je m'ennuie. Les personnages principaux ne me charment pas du tout, c'est très ennuyeux, très. J'ai pourtant admiré l'écriture au début, mais l'histoire me laisse sur le bas côté, spectatrice. Je décide d'abandonner.

le Clan des Otori est mal écrit, enfin, sans finesse mais joyeusement. Se lit comme une histoire le soir au creux du lit, je pourrais la lire à haute voix. La trame est archi classique, un enfant qui ne connait pas son père, un chevalier qui adopte l'enfant, des royaumes, de la neige, des hérons, des méchants, des mariages arrangés dans des palais glaciaux. Cela passe tout seul et on fait des beaux rêves.
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6 commentaires:

croukougnouche a dit…

je viens aussi de terminer un super livre...ensuite ..eh bé! poit ne sais ... je vais fouiller dans les étagères de la maison.. j'adore relire des trucs oubliés .

Laure a dit…

Quel est il ? Tu le dis dans ton blog ?

Anthom a dit…

Eh bien...je suis saisie la limpidité de l'écriture de Kafka sur le rivage...

L. a dit…

ah ah ah....comme tu sais, je me tais.... car j'ai été tant happée...mais heureux le lecteur pour qui ce sera le moment d'y plonger, hmmmmm veinarde !
( je vais me l'acheter, je le relirai c'est certain)
et
le livre de Croukou c'est: le Turquetto de Mertin Arditi. ( voir sur son blog)

Tifenn a dit…

C'est vrai que ce livre est très particulier. Rien lu pendant des jours après. Juste l'envie folle de me plonger dans la littérature chinoise...
Ce livre ne ressemble à rien, c'est un ovni. C'est aussi à cause de lui que je n'arrive pas à lire d'autres livres de Murakami, je ne suis pas transportée pareil, je n'y retrouve pas cette magie poétique.

L. a dit…

Tu veux vraiment dire chinoise ?
Parce que chinois et japonais c'est chien et chat, faut pas rigoler avec ça, hein ?

je vois bien ce que tu veux dire et j'espère pouvoir relire Murakami...D'après ce que j'ai lu, il semble qu'il y ait deux Murakami. Le premier, the first, qui écrit le premier livre qu'on lit de lui. Ensuite, d'autres, qui ne peuvent plus entrer en compétition, des ombres de Murakami. C'est génial ça !