Assise dans les orties au bord de la rivière. Elle se nomme " La Joyeuse", un jour j'irai à sa source. Trois chèvres venues me rejoindre pour brouter là, libres. J'étais "chez elles" , visiblement, d'abord intruse puis amie.
Sortir de ton enclos, goûter à l'herbe fraîche, on peut, m'ont-elles dit.
3 commentaires:
Assise dans les orties, vous ne m'y verrez pas, mais avec les chèvres, je peux tenir une conversation. Dommage que je n'ai pas connu celles de Monsieur Seguin, car elles seraient peut-être encore en vie. Mes préférées sont bien sûr celles du Poitou. Mon beau-frère et ma belle-sœur en ont un peu plus de cents et font de très bons fromages avec le lait de ces charmantes créatures à cornes
Humm..à quand des fromages en partage, exportables en un seul clic ? hum...non, finalement c'est bien mieux d'aller sur place les humer et caresser les chèvres (que la tortue adore aussi ).
La dernière fois que j'étais assis dans les orties, j'étais en barboteuse rose. Souvenir cuisant d'une chute de vélo ; depuis j'ai appris à les cueillir sans me faire piquer. Le ruisseau qui passe chez moi s'appelle aussi "la joyeuse", il mène à "la grande rivière". Ses eaux se mêlent à celles de ta Joyeuse, bien plus bas.
Il y a plein de belles choses à lire, sous ta carapace, beaucoup de tendresse. J'aime !
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