Je me suis réveillée à quatre heures. Je n'ai pas aimé parce que je ne me suis pas rendormie assez vite. J'ai aimé car je me souviens encore de mon rêve que je ne voulais pas quitter.
C'est un drôle de rêve où je découvre, qu'en 2019, comme c'est curieux cette date était précise ( chose rare dans mes rêves), je découvre que cette année là ma mère m'a laissé un appartement à Paris. Ce secret en était un. Il s'agit donc d'un rêve de secret, d'une révélation. Je me retrouve dans cet appartement génial, situé dans un résidence en forme de U, avec cour intérieure au rez de chaussée. L'entrée même de l'appartement, l'accès à la porte d'entrée, est original car on est comme dans un lieu collectif même hors des appartements. Il y a un puits de plantes, un espace de jardin, il y a des étagères aux murs, c'est cosy.
Quand j'entre dans l'appartement, je découvre qu'il y a une autre famille qui en a la possession. Je ne sais pas si c'est provisoire, ou si ce sera un fait permanent. Je connais ces personnes, une adulte et sa fille. Peut être en lien avec ma famille ou de vieux amis, en tout cas, cela ne me choque pas. Eux ont déjà investi cette habitation meublée avec goût. Ils avaient connaissance de ce lieu, eux.
Un appartement ancien et beau, une très belle pièce principale avec une vue extraordinaire sur une partie de la capitale. Ma joie est immense, autant que ma surprise, de me savoir en possession d'un appartement dans Paris. Tout comme au temps où ma mère y vivait, dans un appartement que j'adorais, mais beaucoup plus modeste que celui ci.
Au loin on voit une cathédrale, et en me réveillant je cherche à comprendre si c'était Notre Dame. Possible. On voit aussi un parc boisé, et des quartiers mélangés d'immeubles blancs genre arts déco et d'autres bâtisses moins hautes et anciennes. On est très en hauteur, au moins au cinquième ou sixième étage. On voit le ciel, l'horizon. Je découvre donc ce joyau, ce lieu-cadeau, le cadeau suprême que ma mère m'a laissé et qui est déjà aimé et choyé par des personnes avec lesquelles je m'entends bien, tout est naturel entre nous.
Ces personnes partent, du moins me voilà seule chez moi et je cherche les clés et découvre les serrures de la porte. Personne ne m'a expliqué comment on ferme cet appartement et quelles en sont les clés. ( Oui là c'est du tout cuit pour l'interprétation psy...).Le long d'une longue chaînette argentée je découvre trois clés et les teste. Facile. Une pour la poignée, une autre pour un verrou. Il y en a une troisième qui est cassée, amputée d'une petite partie. Il y a peut être une autre porte d'entrée sur la rue ?
Je sors, je me promène, je n'en reviens pas d'être là et d'avoir un nouveau lieu où vivre. Il semble s'ajouter à un autre chez moi, une cerise sur mon gâteau. Quand je reviens dans l'appartement, je me remets à la fenêtre pour essayer de deviner dans quel arrondissement je suis, deviner ce que je vois, la cathédrale semble toute petite toute en contrebas, comme une miniature. La vue est dégagée, ce qui est vraiment une rareté à Paris, du moins un luxe, disons. Une jeune femme est là, elle est assise dans la salle. Elle est comme chez elle, nous nous parlons naturellement, il n'y a rien à expliquer, ni ma présence, ni la sienne, ce lieu est animé, s'y présentent des personnes amicales qui ne me surprennent pas.
Le parquet en bois est beau, ancien, il craque un peu, tout est agréable dans cet appartement qui a du vécu et vit. Les meubles en bois sont entretenus, patinés. les murs ont des couleurs, je ne sais plus lesquelles, pastels, un peu vert amande ou bleu turquoise passé, sans doute en papier peint. Il y a tout dans cet endroit. Il y a surtout comme une évidence, partagée. Une harmonie. Révélée.
Une fois réveillée, je tente, sous la couette, de retenir les images, précises, surtout de la vue depuis la baie vitrée, qui me fascine. Il y a un balcon. C'est l'hiver et les pots attendent, les plantes aussi, avec leurs branches sorties de terre, je me vois imaginer ce que ce sera, quelles fleurs, quel végétal, comment le printemps sera sur le balcon. Je n'aurai rien d'autre à faire qu'à observer les végétaux renaître. Je ne sais rien de ces pots, en nombre, ils sont là, cadeaux eux aussi, et j'aurai juste à tout accueillir.
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