Hier, assise sur mon lit, sur le carnet j'écris
J'écris ce que je ne comprends pas
Pas toujours.
Celle là.
Qu'est-ce que la tristesse et en a-t-on autant besoin ?
Ecrire ne peut la détruire
Comme un robinet d'eau salée sans bruit
Condamné
Où est la tristesse installée
Sous quel balai
Sous quel pied
Dans quel soulier
Une fois débarrassé d'elle, on a l'air ridicule de l'avoir pleurée
On se cache
Des avoirs aux poignets
On la désarçonne, on l'humilie
Cette comtesse ridicule qui nous tient
Qui reviendra vers nous
Dont je suis la possédée, la protégée
Intrépide ma tristesse
C'est moi la désoeuvrée
C'est elle l'ogresse
Je n'aime pas entendre mes voisins pérorer
Ils ne savent rien
De ce qui m'a dévoré
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