Puis dans les minutes qui ont suivi j'ai mis ce qui me passait par la tête. J'ai rempli la dizaine de pages.
J'avais emprunté un livre d'art sur Picasso et ses dessins. Ceux où tout est fait dans l'instant sans lever le crayon m'avaient joyeusement hantés.
Quelques brins d'herbe la rendaient attendrissante
Des muses à ses pieds
Elle avait eu des accidents
De la paume d'une main invisible il cherchait son appui
Timide dans la forêt
La vie devenait moelleuse, il avait trouvé sa voie.
Récemment , sur un joli carnet illustré, j'ai dessiné au crayon, plusieurs soirs de suite, le soir au fond de mon lit.
Un vase posé suffit pour être chez soi
Ce petit air d'impossible défie l'entendement
L'homme boudin aux pommes et la femme transatlantiqe
Nouveaux amis
Princesse
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