29 sept. 2023

Rêve

 

Elever s'élever
Cette nuit je suis sur un sentier escarpé
En contrebas une claire rivière
Je regarde la rivière et passent deux animaux près de moi
Sans avoir peur, comme si je n'existais pas
Comme si j'étais des leurs
 
Ils descendent la pente raide vers l'eau limpide et vive
Et s'immergent dans la joie, la délectation
L'un est long, brun roux, lisse et gracieux,
Avec des cornes ou des bois
L'autre gris épais libre une belle queue de renard
Un corps de loup puissant
Ils se baignent
 
Je n'en crois pas mes yeux
Je suis dans un espace de liberté végétale
Un endroit privilégié
D'ouvertures et secrets
Je me tourne à gauche et au loin dans des rochers acrobates
Je vois un autre animal, gris, rond, qui joue
Il fait des cabrioles, il est épais et doux, un koala géant peut être
 
Mon esprit vole, regarde, ne sait pas
S'affole un peu mais se plaît là
La nature y est grandiose et libérée
Plus tard cherchant à retourner sur mes pas
Je ne trouve pas le chemin du retour
Il n'y en aura pas
 
Dans une falaise verte presque une grotte
Je découvre ma maison
Des lits bien faits, des couvres-lits colorés
Des meubles bien décorés
Je découvre qu'ici existe un autre chez moi
Je ne le savais pas
.

Plus rien ?

 

Plus rien
 
Plus rien dans la cheminée
Plus rien sous la langue à mâcher
Plus rien entre les plissures de la gangue
Plus rien à empiler
 
Plus rien entre les dents
Plus rien entre les omoplates
Plus rien à crever
Plus rien dans les cordes
 
Plus de thé plus de discordes
Plus rien à mendier
 
Tout est à qui
Et à tordre
Au fond du trou que la porte sorte
 
.