Elever s'élever
Cette nuit je suis sur un sentier escarpé
En contrebas une claire rivière
Je regarde la rivière et passent deux animaux près de moi
Sans avoir peur, comme si je n'existais pas
Ils descendent la pente raide vers l'eau limpide et vive
Et s'immergent dans la joie, la délectation
L'un est long, brun roux, lisse et gracieux,
Avec des cornes ou des bois
L'autre gris épais libre une belle queue de renard
Un corps de loup puissant
Ils se baignent
Je n'en crois pas mes yeux
Je suis dans un espace de liberté végétale
Un endroit privilégié
D'ouvertures et secrets
Je me tourne à gauche et au loin dans des rochers acrobates
Je vois un autre animal, gris, rond, qui joue
Il fait des cabrioles, il est épais et doux, un koala géant peut être
Mon esprit vole, regarde, ne sait pas
S'affole un peu mais se plaît là
La nature y est grandiose et libérée
Plus tard cherchant à retourner sur mes pas
Je ne trouve pas le chemin du retour
Il n'y en aura pas
Dans une falaise verte presque une grotte
Je découvre ma maison
Des lits bien faits, des couvres-lits colorés
Des meubles bien décorés
Je découvre qu'ici existe un autre chez moi
Je ne le savais pas
.