C'est l'histoire d'une grande planche sur laquelle je m'exerce.
D'un côté il y a le premier tableau de ma vie sur ce format. Je n'en suis pas mécontente. je le garde.
De l'autre il y avait un genre de paysage d'arbres plein d'orangés et de roses. Sans plus.
L'idée m'est venue de le recouvrir et de tenter autre chose, au pif, sans modèle.
Cela m'a pris 24h. Et finalement j'ai bien foiré le truc.
Y'a eu un moment où certaines parties, en haut, à droite, me plaisaient bien.
J'ai utilisé du papier de soie collé.
Oui y'avait des bribes nouvelles.
Mais ailleurs ça stagnait puis carrément ça ne disait rien. Puis carrément j'ai remis du blanc là où il ne fallait plus en mettre. Puis franchement, y'avait des couleurs qui ne résonnaient plus, ces marrons qui avaient été chauds étaient ternes, idem pour le violet.
J'ai crapouté. Bidouillé sans cohésion finale, dans l'impatience.
J'étais aussi coincée car je n'ai plus de peinture correcte. Mes acryliques sont en fin de vie, je fonctionne avec de la gouache en bouteille de mauvaise qualité. A l'huile je n'ai qu'un grand tube de blanc, que j'ai utilisé. Il me sauve parfois de la déroute mais là....trop de déroute !
Les pigments ont aussi essayé de relever le défi mais bon.
Mon truc ne tenait pas debout.
J'ai finalement dessiné un oiseau pour rigoler au lieu de laisser le moche tout nu.
J'y pense seulement maintenant, moi qui aime faire des vases et des fleurs, pourquoi n'ai je pas essayé de partir là dessus quand tout allait à vau l'eau ?
La prochaine fois...
BEURK.
Je vais acheter un pot de blanc et recouvrir tout cela. Puis avec de la peinture digne de ce nom, on tentera un bouquet géant ?